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102. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Les yeux de ces barbares ont la couleur d’une mer orageuse ; leur chevelure blonde, ramenée en avant sur leur poitrine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du feu. […] Sur une grève, derrière cet essaim d’ennemis, on apercevait leur camp, semblable à un marché de laboureurs et de pêcheurs : il était rempli de femmes et d’enfants, et retranché avec des bateaux de cuir et des chariots attelés de grands bœufs. […] Sur leurs sommets et leurs flancs apparaissaient des brouillards détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. […] Plus d’une fois des marins expérimentés ont été trompés par de semblables aspects. […] Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblables.

103. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

Plaignons, et plaignons bien sincèrement ceux pour qui de semblables morceaux perdraient de leur mérite réel, par cela seul qu’ils appartiennent à la religion, qu’ils la prouvent, et qu’ils sont d’un de ses plus illustres fondateurs.

104. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138

Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides4, ils essayent de tout, et rien ne les pique et ne les réveille ; et un dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée.

105. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285

Je me représente l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre, dont le cœur n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne l’a point exécutée ; qui non-seulement a respecté les biens, la vie, l’honneur de ses semblables, mais aussi leur perfection morale ; qui fut observateur de sa parole, fidèle dans ses amitiés, sincère et ferme dans ses convictions, à l’épreuve du temps qui change et qui veut entraîner tout dans ses changements, également éloigné de l’obstination dans l’erreur et de cette insolence particulière à l’apostasie qui accuse la bassesse de la trahison ou la mobilité honteuse de l’inconstance : Aristide enfin dans l’antiquité, l’Hôpital1 dans les temps modernes, voilà l’honnête homme.

106. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563

La mort d’un homme sensible, qui expire au milieu de ses amis désolés, et celle d’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une fleur, sont deux époques semblables dans le cours de la nature : l’homme n’est rien qu’un fantôme, une ombre, une vapeur, qui se dissipe dans les airs… » 1.

107. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37

Mais cette obscurité épaisse qui le cache à lui-même n’empêche pas qu’il ne voie parfaitement ce qui est hors de lui ; en quoi il est semblable à nos yeux, qui découvrent tout et sont aveugles seulement pour eux-mêmes3.

108. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-

— « Certainement les lois ne toléreraient pas un semblable appareil de défense, si elles ne nous permettaient jamais de nous en servir. » — C’est la conséquence. » (Cicéron, Milonienne.)

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