Avec quelle sainte et poétique horreur j’errais dans ces vastes édifices consacrés par les arts à la religion ! […] M. de Lamartine a dit : Des empires détruits je méditai la cendre ; Dans ses sacrés tombeaux Rome m’a vu descendre ; Des mânes les plus saints toublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains la cendre des héros : J’allais redemander à leur vaine poussière Cette immortalité que tout mortel espère.
Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère, qu’il vous ait en sa sainte et digne garde. […] Cette lettre n’étant à autre fin, je prie Dieu qu’il vous ait, ma cousine, en sa sainte et digne garde.
Toujours environné de ces censeurs rigoureux, et plein d’un saint respect pour le tribunal devant lequel il doit paraître, il voudrait, suivant le souhait d’un ancien orateur, qu’il lui fût permis non seulement d’écrire avec soin, mais de graver avec effort les paroles qu’il y doit prononcer.
Ce n’était plus amour ni constance, c’était une aliénation24 de sens, une maladie surnaturelle, une sainte, une divine fureur. […] combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoisonnées ? […] Je souhaite de me retirer et de mener désormais une vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et plus sainte, Je sens que mon corps s’affaiblit et tend vers sa fin. […] Les livres profanes inspirent l’orgueil, et nourrissent une curiosité dangereuse, à mesure qu’ils étendent les connaissances ; au lieu que l’Ecriture sainte inspire l’humilité à ceux qu’elle instruit. […] J’aimerais autant, si vous voulez lire quelque livre français, que vous prissiez la traduction d’Hérodote, qui est fort divertissant, et qui vous apprendrait la plus ancienne histoire qui soit parmi les hommes après l’Écriture sainte.
1° Le Genre Démonstratif, consacré à la louange ou au blâme, comprend les invectives contre les vices en général et contre les personnes ; les panégyriques des saints, les oraisons funèbres, les éloges, les compliments, etc.
De là ces allusions si fréquentes, dans les livres saints, à une terre aride et brûlante, où il n’y a point d’eau, pour peindre l’excès du malheur : de là ces métaphores empruntées d’une rosée qui tombe du ciel, d’une source imprévue qui s’échappe du sein d’un rocher, pour décrire le passage du malheur à la prospérité, etc.
L’histoire sacrée raconte les faits relatifs à la religion : on la nomme histoire sainte quand elle renferme les événements religieux antérieurs au Messie ; c’est l’Ancien Testament qui en est la source.