/ 262
144. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

Par exemple, Voltaire, dans le Poëme de Fontenoy : Maison du roi, marchez, assurez la victoire ! […] An IIIe livre des Rois. chap. XXI, des calomniateurs accusent Naboth d’avoir blasphémé Dieu et le Roi : Viri diabolici dixerunt contra eum testimonium coram multitudine ; benedixit Naboth Deum et Regem.

145. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Le suivant est également très délicat : A un roi étranger venu en France. Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous climats ; Il a beau parcourir la terre, Il est toujours dans ses États. […] Épitaphe de Turenne : Turenne a son tombeau parmi ceux de nos rois ; Il obtint cet honneur par ses fameux exploits.

146. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Voici, par exemple, la harangue de Catilina à ses complices : Venez, noble Pison, vaillant Autronius, Intrépide Vargonte, ardent Statilius ; Vous tous, braves guerriers, de tout rang, de tout âge, Des plus grands des humains redoutable assemblage ; Venez, vainqueurs des rois, vengeurs des citoyens, Vous tous, mes vrais amis, mes égaux, mes soutiens. […] Si je lègue à votre frère une autorité plus étendue, avec le titre de roi, je crois vous assurer une position plus douce et plus tranquille. […] » Vous, Cambyse, apprenez que ce n’est pas le sceptre d’or que je remets en vos mains, qui conservera votre empire : les amis fidèles sont le véritable sceptre des rois, et leur plus ferme appui. […] Depuis que quelques particuliers se sont asservi la république, c’est pour eux seuls que les rois et les tétrarques paient le tribut ; c’est pour eux que les nations et les peuples versent leurs contributions dans le trésor public.

147. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52

Exemple : Les rois, quelque puissants qu’ils soient, ne doivent pas oublier qu’ils sont hommes. […] Exemple : Je me croirai heureux, disait un bon roi, quand je ferai le bonheur de mes sujets.

148. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

En vain, pour le dompter, le plus juste des rois Fit régler le chaos des ténébreuses lois : Ses griffes, vainement par Pussort accourcies8, Se rallongent déjà, toujours d’encre noircies9 ; Et ses ruses, perçant et digues et remparts, Par cent brèches déjà rentrent de toutes parts10. […] Conseiller très-sensé d’un roi très-imprudent. […] On peut achever en un jour quantité de statues de plâtre et de boue ; mais elles ne sont aussi que pour un jour, et pour servir d’ornement à l’entrée d’un gouverneur en une ville, et non pas au règne de plusieurs rois.

149. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

— Roi. […] Quand Bossuet s’écrie : « O rois, confondez-vous dans votre grandeur ! […] suis-je votre roi ? […] présent le plus funeste Que puisse faite aux rois la colère céleste ! […] , Discours au roi, v. 121.

150. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Ce grand roi que la victoire avait suivi dès le berceau, et qui comptait ses prospérités par les jours de son règne ; ce roi dont les entreprises toutes seules annonçaient toujours le succès, et qui, jusque-là, n’ayant jamais trouvé d’obstacles, n’avait eu qu’à se défier de ses propres désirs ; ce roi dont tant d’éloges et de trophées publics avaient immortalisé les conquêtes, et qui n’avait jamais eu à craindre que les écueils qui naissent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi, si longtemps maître des événements, les voit, par une révolution subite, tous tournés contre lui. […] Agamemnon, dans Racine : Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouillaient de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. […] On trouve au second livre des Rois un des plus beaux exemples de cette figure. […] Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce grand roi roule ici ses pas impérieux. […] peut-être d’avoir rétabli les affaires du roi son fils ?

/ 262