Gil Blas a la vanité de paraître riche.
Sa langue est souple, élégante, unie, riche de demi-teintes ; elle allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point le goût.
nature riche d’inventions et de types, pleine de verve et de fougue, mais sans mesure, grossissant les caractères et les faussant, exagérant l’action, inquiet dans son expression, qu’il redouble et fatigue, sans pouvoir la fixer. […] Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois : ce cabinet est la terre entière. […] que de trésors d’abondance dans ta riche simplicité ! […] Les êtres qui vivent sous leurs riches reflets doivent avoir d’autres idées que nous de la lumière et des autres phénomènes de la nature. […] Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens.
Ils aimaient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux. […] Grands et petite riches et pauvres, tout pénétrait jusqu’à lui indifféremment dans le temps le plus agréable de sa promenade. […] C’était surtout vers la fin du jour qu’ils développaient toute leur beauté en se réunissant au couchant, où ils se revêtaient des plus riches couleurs et se combinaient sous les formes les plus magnifiques. […] La Parque à filets d’or n’ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? […] Près de nous une longue barque emportait rapidement une noce de riches négociants.
Observons ici que notre langue, quoiqu’assez riche pour qui la sait bien manier, peut cependant s’enrichir encore davantage sous la plume d’un bon écrivain. […] Il cherche à plaire par l’imitation : il faut que son style soit riche, brillant, fleuri, nombreux et pittoresque. […] Il est riche, lorsqu’il abonde en idées et en expressions ; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images ; nombreux, quand il a un mouvement agréable qui flatte l’oreille ; pittoresque, lorsqu’il représente vivement les objets.
Mais comment pourrais-tu faire remuer tant soit peu une machine si forte et si délicate, ou de quelle sorte pourrais-tu faire seulement un trait convenable dans une peinture si riche, s’il n’y avait en toi-même, et dans quelque partie de ton être, quelque art dérivé de ce premier art, quelques fécondes idées tirées de ces idées originales ; en un mot, quelque ressemblance, quelque écoulement, quelque portion de cet esprit ouvrier qui a fait le monde ?
» Parmi eux on n’a vu ni le riche amolli préférer les jouissances à ses devoirs, ni le pauvre tenté de fuir, cédant à cet espoir que conserve le malheureux d’échapper à l’infortune et de s’enrichir un jour.