Ingénieur, artilleur, bon officier de troupes, il deviendra en outre géographe, et non géographe vulgaire, qui sait sous quel rocher naissent le Rhin ou le Danube, et dans quel bassin ils tombent, mais géographe profond, qui est plein de la carte, de son dessin, de ses lignes, de leurs rapports, de leur valeur.
L’orateur en fait usage, lorsque pour établir ou pour prouver une vérité, il entre dans tous les détails qui y ont rapport. […] Ou peut considérer les mœurs, relativement au discours oratoire, sous deux rapports ; dans la personne de l’Orateur, et dans la personne des Auditeurs. […] Mais comment sentir vivement des choses, qui n’ont qu’un rapport indirect avec nous, ou même qui nous sont purement étrangères ? […] Il y réussira, s’il parle avec exactitude, ne disant rien qui n’ait un juste rapport au but qu’il se propose, de manière que l’exorde ne puisse convenir à aucun autre discours.
Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un caractère de stoïcisme en rapport avec le but de la société. […] Malgré tous les efforts de la critique, le drame l’a emporté ; il a presque tué la tragédie : Il a habitué le public à son allure indépendante, à ses émotions violentes et sensuelles : il l’a rendu avide de ces représentations fiévreuses qui ont quelques rapports avec les jeux du cirque et les combats de l’amphithéâtre.
Fidèle à cette division, le poëte latin ne confond jamais l’une de ces quatre parties avec une autre, et ne parle que des objets qui ont un rapport direct à la partie qu’il traite. […] Mais il faut que cet épisode y soit bien lié, et y ait un rapport direct et nécessaire. […] Il faut donc que ces personnages se montrent, ou, s’ils ne se montrent pas, qu’ils soient désignés indirectement du côté qui peut avoir rapport à l’action. […] Le dialogue doit toujours tendre à son but ; de manière que les interlocuteurs ne disent rien qui n’ait un rapport direct à l’action. […] Les circonstances qui accompagnent une action, sont celles des rapports que les personnages agissans ont entr’eux.
Personne, parmi les anciens, n’a saisi, avec plus de finesse que Plutarque, les rapports qui existent entre ces deux orateurs, et aucun écrivain moderne ne les a plus clairement exposés que La Harpe.
Il est certain que les poètes hébreux ont fait ce que font, ce que doivent faire les écrivains qui transportent dans leurs ouvrages la nature telle qu’elle s’offre à leurs yeux, et font, dans ce qui les environne, le choix des accidents les plus heureux, des rapports les plus harmoniques.
Il y a, ce me semble, beaucoup de rapport entre la perte d’une main et d’un frère3 ; vous avez ci-devant souffert la première sans que j’aie jamais remarqué que vous en fussiez affligé ; pourquoi le seriez-vous davantage de la seconde ?