En un mot, dans tous les lieux, dans tous les âges, dans tous les états de la vie, cette étude si variée, si attrayante, nous procure les plaisirs les plus délicats, les plus purs et les plus durables que puisse goûter l’homme qui pense.
Stoïcien tendre, il justifia par son exemple ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur. »Philosophe religieux par sentiment, il se conserva pur de toute contagion dans un siècle où la licence des mœurs atteignait les idées.
Toute la différence que j’y vois, c’est qu’il ne m’est pas permis de croire que je sois digne d’un grand Évêché, et que mon cœur me dit que je mérite un peu de part dans votre amitié par les sentiments avec lesquels, etc. » On ne me pardonnerait point de passer sous silence la lettre que le Duc de Montausier, cet homme d’une vertu si pure, si droite, si ferme et si courageuse, écrivit au grand Dauphin, son ancien élève, après la prise de Philipsbourg. […] « Vous voilà donc, grâces à cet établissement, muni des leçons de l’honneur le plus pur, et des plus belles lumières.
Que lui donnerai-je en retour d’aussi pur, d’aussi doux que son baiser d’enfant ? […] Victor Hugo est ici un pur classique, mais dans le sens le plus large. et n’entraînant aucune idée d’école.
Il est évident qu’il doit être au théâtre comme partout ailleurs, pur, correct, élégant, animé, naturel, etc. ; mais ce qui le caractérise particulièrement, c’est la simplicité. […] Ses plans sont toujours exacts, ses intrigues sagement conduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, son style pur, élégant et harmonieux. […] Tour à tour vigoureux et sublime, tendre et touchant, sombre et terrible, trop prodigue, peut-être, de maximes, mais toujours correct, pur, coulant dans son style, quoiqu’il n’ait point égalé ses prédécesseurs dans le genre de mérite propre à chacun d’eux, il fait certainement le plus grand honneur à notre scène164, et a été reconnu, comme il devait l’être, pour notre troisième tragique.
Où est-elle cette pure et douce lumière qui non-seulement éclaire les yeux ouverts, mais qui ouvre les yeux fermés, qui guérit les yeux malades, qui donne des yeux à ceux qui n’en ont pas pour la voir, enfin qui inspire le désir d’être éclairé par elle, et qui se fait aimer par ceux mêmes qui craignaient de la voir ? Tout œil la voit ; et il ne verrait rien s’il ne la voyait pas, puisque c’est par elle et à la faveur de ses purs rayons qu’il voit toutes choses. […] Tout ce qui suit est écrit avec une verve, un feu, une aisance incomparables ; tout y est pur et lumineux : c’est l’esprit de Fénelon dans toute sa beauté.
Phèdre, esclave grec amené à Rome et affranchi par Auguste, imita Ésope, et se montra original avec succès ; ses fables sont courtes, ses vers élégants et d’un style très pur.