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90. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Nous allons le prouver par quelques exemples. […] On y remarque, entre autres, un passage sur l’immortalité de l’âme, qui prouve que les belles âmes et les esprits bien faits n’ont eu, dans tous les temps, qu’un sentiment à cet égard ; et qu’il n’appartenait qu’à la frivolité moderne de traiter ces grands principes de la morale universelle, avec une légèreté qui est du moins ridicule, quand elle ne devient pas dangereusement exemplaire.

91. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »

Il ne nous serait que trop facile de le prouver par des citations ; mais nous en avons dit assez pour indiquer ce qu’étaient devenus alors le langage de la tribune, et l’éloquence des Mirabeau et des Maury ; nous nous hâtons d’arriver à une époque où l’importance de la cause et le talent de l’orateur ramenèrent, pour un moment, le langage de la raison et la véritable éloquence, dans une assemblée qui comptait encore quelques hommes capables d’entendre l’un et d’apprécier l’autre.

92. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

L’ironie légère de l’expression prouve que Descartes ne prenait pas au sérieux ces velléités de vie solitaire.

93. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479

Le chat a de l’esprit, il le prouve par son initiative.

94. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, sur la fin de sa vie, n’était plus rien de tout cela, et qu’il devint doux, paisible, sans intrigue, et l’amour de tous les honnêtes gens de son temps ; comme si toute son ambition d’autrefois n’avait été qu’une débauche d’esprit, et des tours de jeunesse dont on se corrige avec l’âge ; ce qui prouve bien qu’en effet il n’y avait en lui aucune passion réelle.

95. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Discours, en général, est une suite de raisonnements propres à prouver ce qui est énoncé dans la proposition. […] Si la proposition est simple, il y a encore lieu à une division qui alors indique les différents moyens par lesquels on prouvera la proposition. […] La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la proposition qu’il a établie à la fin de l’exorde. […] L’argumentation logique prouve en posant un principe qui est d’une vérité évidente ou avouée, dont elle tire une conclusion qui est implicitement renfermée dans le principe. […] Or, Clodius était agresseur injuste, comme cela est prouvé par son intérêt, par son caractère, par ses discours, et surtout par les moyens qu’il avait préparés pour réussir dans son projet ; donc, etc. » Le raisonnement de l’orateur doit avoir autant de force et de justesse que celui du logicien, mais il ne doit pas se montrer aussi à découvert.

96. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

La seconde ou mineure expose la pensée sujette  à contestation et qu’il faut prouver, si elle est niée. […] Pour prouver à un impie qu’il faut aimer la vertu, on se servirait du syllogisme suivant : Majeure. […] La majeure est évidente ; pour un impie la mineure est contestable ; il faudra la prouver. […] Je veux prouver à un philosophe qu’il faut s’inquiéter du sort qui nous attend après la mort. […] La première conséquence prouve ma thèse, la seconde effraie le philosophe, et quoiqu’il choisisse il est obligé d’être d’accord avec moi.

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