Les principaux sénateurs proposent des mesures rigoureuses et énergiques, auxquelles l’assemblée, tout d’une voix, donne son approbation. […] Quelque remède que vous proposiez, il faut une prompte répression. […] César propose donc de distribuer les conjurés dans des villes municipales. […] César propose, en outre, des peines sévères contre les habitants des municipes, dans le cas où les fers des coupables viendraient à être brisés. […] Dites, je vous prie, comment : « On a proposé l’affaire de Verrès. » Qu’y a-t-il ensuite d’écrit ?

Mais comme les vices que je combats ici dominent également dans ces deux écrivains ; comme je les crois, en général, de fort mauvais modèles à proposer aux jeunes gens, j’ai dû les signaler au commencement d’un ouvrage qui n’a pour but, et ne saurait avoir d’autre mérite, que de défendre les principes éternels du goût et de la raison.

L’abbé d’Aubignac propose de traduire ή μιχρòν έξαλλάττειν par « ou de changer un peu ce temps » (du jour à la nuit ou de la nuit au jour), et il tient fort à sa nouvelle explication (Pratique du Théâtre, 1669, p. 111)  un peu plus haut, il discute sérieusement s’il ne serait pas question dans Aristote d’un jour polaire.

. — A la chasse au cerf, le but qu’on se propose est de faire forcer, c’est-à-dire de faire arrêter le cerf par le cerf par les chiens.

Vainement des concours furent ouverts, des prix proposés. […] Voilà ce que se proposent les bons maîtres dans l’éducation de la jeunesse. […] Le garde des sceaux, pour faire quelque diversion, proposa de lire le discours qu’il avait préparé pour servir de préface à l’arrêt de cassation de ceux du Parlement, et qu’il prononça au lit de justice avant de proposer l’arrêt. […] Ne vous y trompez pas, monsieur : il arrive tout le contraire de ce que vous proposez. […] Avons-nous un plan à substituer à celui qu’il nous propose ?

Tels sont mes desseins : du reste, ne croyez pas que je vous impose ici mes volontés ; je demande au contraire à chacun d’exprimer son avis sur la question que je vous propose. » Traduit d’Hérodote. […] Pour ne vous parler ici que des Spartiates, je déclare hautement que d’abord ils rejetteront énergiquement les conditions par lesquelles vous proposeriez l’asservissement de la Grèce, et qu’ensuite ils marcheront à votre rencontre pour vous combattre. […] Il avait été proposé d’admettre les affranchis au nombre des citoyens romains : — une vive opposition se manifesta au Sénat. […] Si je ne possède pas de grands biens, je n’en suis pas moins élevé aux plus hautes dignités ; on me charge des ambassades les plus illustres ; je suis appelé aux délibérations du Sénat, consulté sur les affaires les plus importantes, proposé souvent pour modèle à mes concitoyens, et tous ces avantages ne m’entraînent à aucune dépense. […] mais quand je présumerais assez de la fortune pour me flatter de me dérober aux mêmes dangers, mes mœurs, mes inclinations, et ces faibles vertus qui m’ont fait connaître, ne sont-elles pas ce qui doit m’exclure du rang que vous me proposez ?

Votre idéal conviendrait peut-être à un groupe de philosophes réunis sous les ombrages de l’Académie ; mais un peuple à qui on proposerait des hommes d’État sortis de votre école vous dirait : — J’aime encore mieux périr de mon mal que des remèdes de vos médecins18. […] J’entends par unité la concordance de toutes les parties d’une œuvre avec le but qu’on se propose en y travaillant. […] C’est pourquoi je ne proposerais pas pour modèle à l’orateur la narration de Bossuet, si éloquente qu’elle soit.