Il est un moyen infaillible de s’assurer de la justesse d’une allégorie : c’est de traduire littéralement le sens figuré par le sens propre ; et si toutes les circonstances se rapportent également, si toutes les images conviennent à la chose exprimée comme à celle que l’on a voulu faire entendre, c’est une preuve sans réplique de la justesse, et de la beauté par conséquent de l’allégorie. […] « La raison conduit l’homme jusqu’à une entière conviction des preuves historiques de la religion chrétienne ; après quoi elle le livre et l’abandonne à une autre lumière, non pas contraire, mais toute différente et infiniment supérieure ». […] » On sent toute la force d’un pareil raisonnement, où les choses pressent les choses, où le rapprochement de circonstances si opposées prête tant de poids aux raisons de l’orateur, et d’énergie aux preuves qu’il apporte de l’innocence de son client.
Il faut avant tout s’occuper de la preuve et du développement de l’antécédent. […] Tout croyant admettra cette preuve sans difficulté.
Ce sont ces grands poètes qui nous ont recueillis, dans l’immensité des siècles, les preuves de ce goût général pour les beautés qui procurent à l’homme le plus grand plaisir dont il puisse jouir.
La sécheresse et l’aridité des matières ordinairement traitées dans les plaidoyers, exigent plus que toute autre que les choses soient présentées de manière à fixer l’attention, à fortifier les preuves, à faire valoir, en un mot, tout ce qui peut servir la cause.
Je n’en veux pour preuve que l’air un peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du siècle, dans des terrains réputés classiques, et où l’ivraie pourtant ne manquait pas.
Je n’en veux pour preuve que l’air un peu fané du gros bouquet cueilli jadis par MM.
Encore une citation et ce sera la dernière, mais elle est indispensable à la confirmation de nos preuves et à la conclusion que nous en voulons tirer, pour terminer ce chapitre.