En dépit donc des séductions et des sophismes qui l’attirent, qu’elle se prépare à cet avenir par des études graves et substantielles ; qu’elle soit bien convaincue que, à l’exception de quelques natures éminemment privilégiées, et l’on sait combien elles sont rares, le travail est indispensable à tous ; que, à l’exception de quelques natures complètement déshéritées, et le nombre en est peut-être moindre encore, le travail est facile et fructueux pour tous, sous deux conditions, la volonté et la méthode.
Une clef vigilante a, pour cette journée, Sous le cèdre enfermé sa robe d’hyménée, Et l’or dont au festin ses bras seront parés, Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.
L’auteur, encouragé par un succès si peu attendu, quoique bien mérité, prépara un autre volume de sermons dont les mêmes libraires lui donnèrent trois cents livres sterling ; il en publia ensuite un troisième, puis un quatrième, et il eut pour chacun six cents livres sterling. […] Blair préparait un cinquième volume ; mais il eut à peine le temps de l’achever, et il ne fut publié qu’en 1801, l’année qui suivit celle de sa mort. […] Pendant l’été qui précéda immédiatement sa mort, il prépara le cinquième volume de ses Sermons, et il déploya dans ce travail une vigueur d’entendement et une force d’exécution égales à celles de son âge mûr. […] Nous ne sommes point faits pour ramper toujours au milieu des objets qui ne parlent qu’à nos sens extérieurs ; nous ne pouvons pas non plus nous tenir sans cesse à la hauteur des objets qui ne s’adressent qu’à notre intelligence ; mais les récréations du goût rafraîchissent notre esprit après les pénibles efforts qu’il a faits dans d’abstraites spéculations ; elles nous détachent peu à peu des plaisirs sensuels, et nous préparent aux jouissances que procure la vertu. […] Dans des temps postérieurs, l’on prépara, pour cet usage, des peaux d’animaux dont on fit du parchemin ; l’invention du papier dont nous nous servons aujourd’hui n’est pas fort ancienne, et remonte tout au plus au xive siècle.
Du moment qu’il se prépara à la guerre, il commença une vie toute nouvelle dont il ne s’est jamais depuis écarté un seul moment. […] Nous ne croyons pas qu’il puisse être donné aux amis de notre littérature aucun travail plus honorable ou plus utile ; et ce que nous nous plaisons d’ailleurs à proclamer avec le public, c’est qu’on ne saurait trouver ni un sujet d’ouvrage plus convenable à l’auteur, ni un auteur mieux disposé ou mieux préparé pour l’ouvrage.
Que m’annoncez-vous qui se prépare pour Maurice !
Servilius Ahala, qui, voyant Spurius Melius préparer une révolution, le tua de sa propre main. […] Voilà pour quelles fureurs la nature t’a fait naître, tes inclinations t’ont préparé, la fortune a préservé tes jours ! […] Après cela, ils se croient peut-être préparés à braver les rigueurs de l’hiver par l’habitude qu’ils ont de danser nus dans les festins. […] Je voyais, depuis longtemps, des menées insensées se former au sein de la république, et de coupables intrigues nous préparer des malheurs inconnus. […] Lorsqu’il devient comme un asile pour ceux qui ont porté les armes contre lui, vous qui n’avez jamais laissé à la république aucun monument de vos exploits, vous leur prépariez la mort et les tortures ?
C’est ainsi que souvent, en définissant une chose par ce qu’elle n’est pas, on fait comprendre ce qu’elle est, ou du moins on prépare les esprits à une définition positive. […] — Ainsi, nous vous verrons de nos braves guerriers Par vos vastes projets préparer les lauriers. […] c’est donc là cet heureux sacrifice Que vos soins préparaient avec tant d’artifice ! […] Aux Saumaises futurs préparer des tortures... […] Comment l’esprit des jeunes gens peut être préparé à la composition.