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131. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »

On attribuait autrefois beaucoup de valeur au sonnet ; tout le monde sait le jugement qu’en porte Boileau dans son Art poétique, et qui se termine par ce vers : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème.

132. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Marmontel dit que « la précision n’exclut, ni la richesse, ni l’élégance du style ; que tous les genres d’écrire ont leur précision ; que le style philosophique a pour but de démêler la vérité ; l’historique, de la transmettre ; l’oratoire, de l’amplifier ; le poétique, de l’embellir » ; qu’ainsi chaque écrivain a son genre de précision, et que toute espèce de développement ou d’ornement convient, pourvu que l’on aille droit au but. […] C’est ce que nous recommande encore Boileau en ces termes Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse Art poétique, chant I. […] Art poétique, ch. 

133. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

La Fontaine 1622-1695 [Notice] Né en Champagne, à Château-Thierry, élevé un peu à l’aventure, maître des eaux et forêts, charge dont il fit une sinécure poétique, pensionné par Fouquet, à la cour duquel il risqua de s’assoupir parmi les délices, sauvé du péril par cette mémorable disgrâce qui révéla tout ensemble le génie et le cœur du favori reconnaissant, ami de Molière, de Racine et de Boileau qui furent plus ou moins ses mentors, Jean de La Fontaine ne cessa jamais de vivre au jour le jour, sans souci du lendemain, en rêveur épris de ses beaux songes. […] Viennet, nous offre, au début d’une de ses fables (La Machine à vapeur), une description analogue à celle-ci, et non moins poétique : Sur un chemin de fer dont la double nervure Aux miracles de l’art soumettant la nature, Courait en noirs filets sur les monts nivelés. […] Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de grâce, si Horace a paré la philosophie et la morale d’ornements poétiques plus variés et plus attrayants, si Térence a peint les mœurs des hommes avec plus de naturel et de vérité, si Virgile enfin a été plus touchant et plus harmonieux. »

134. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

[Épigraphe.] Multa magis quam multorum lectione formanda mens et ducendus est color… Paucos, qui sunt eminentissi, excerpere in animo fuit ; facile autem erit studiosis, qui sint his simillimi, judicare1. Quintilien, Inst. orat., X, 1. [Préface.]

135. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Comme on dit beauté poétique, on devrait aussi dire beauté géométrique et beauté médicinale. […] Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imiter ; et à faute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres, siècle d’or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on appelle ce jargon beauté poétique. […] Saint Grégoire de Nazianze est plus concis et plus poétique, mais un peu moins appliqué à la persuasion. […] Est-il parmi les gens de lettres quelqu’un qui ne reconnaisse le goût perfectionné de Boileau dans son Art poétique, et son goût non encore épuré dans sa satire sur les embarras de Paris, où il peint des chats dans les gouttières ? […] Cependant, pour mettre quelque ordre dans cette matière, je distinguerai les idées, les tours et les mots poétiques.

136. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Ce fut dans cette retraite que s’éveillèrent ses instincts poétiques. « J’avais, dit-il, pour toute compagnie un beau levrier, pour toute distraction quelques ruches d’abeilles, au bruit desquelles j’allais lire les Géorgiques… Tout ce qui m’entourait était à moi, à la manière de Rousseau : j’en étais plus que le maître, j’en étais le possesseur. » 1.

137. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563

Ses Histoires poétiques sont un écrin où brillent des joyaux exquis.

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