/ 292
35. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Dans la revue qui suit la première place appartient aux savants qui lui ont révélé l’antiquité, son institutrice, et dont plusieurs ont été des écrivains. […] Et ne se fauldra plus doresnavant trouver en place ny en compaignie, qui ne sera bien expoly en l’officine de Minerve. […] quittera-t-il sa place ? […] S’ils avoient pris encore dix autres de nos places avec un pareil succès, notre frontière en seroit en meilleur état, et ils l’auroient mieux fortifiée que ceux qui jusques ici en ont eu commission. […] Nos anciens, qui faisoient parler leurs rois en place publique, donnoient assez aisément l’unité rigoureuse de lieu à leurs tragédies.

36. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Quelle est la place de la narration ? […] Quelle est sa place, sa manière, son style ? […] La réfutation n’a pas de place fixe dans, le discours. […] — Par quoi est indiquée la place des différents matériaux ? […] — Quelle est sa place ?

37. (1875) Poétique

Conseils pour la composition des tragédies : se mettre par l’imagination à la place des spectateurs et des personnages de la tragédie. Lorsque le poète compose sa fable ou qu’il écrit, il doit se mettre à la place du spectateur. […] Elle se place ou au milieu ou aux extrémités ; à moins que par elle-même elle ne soit faite pour être au commencement, comme μέυ, ἤτοι, δή. […] Le mot allongé est celui où l’on met une voyelle longue à la place d’une brève, ou auquel on ajoute une syllabe, comme πόλεως pour πόληος, Πηλείδου pour Πηληϊάδεω. […] Qu’on mette dans un vers les mots propres à la place des métaphores, des mots étrangers, et des autres, on sentira combien ce que nous disons est vrai.

38. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au grand, une petite lumière se confondait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. […] et que j’occupe peu de place dans cet abîme immense du temps ! […] Que la place est petite que nous occupons en ce monde ! […] il est en mille lieux à la fois : patriarche sous le palmier de Tophel, ministre à la cour de Babylone, prêtre à Memphis, législateur à Sparte, citoyen à Athènes et à Rome, il change de temps et de place à son gré ; il passe avec la rapidité et la majesté des siècles. […] Exorde du sermon sur l’Honneur du monde, prêché à Paris dans l’église des Minimes de la place Royale, le 21 mars 1660, devant le prince de Condé, peu de temps après sa rentrée en France, qui fut une suite de la paix des Pyrénées.

39. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

On place indifféremment la date au haut ou au bas d’une lettre ; dans les lettres d’affaires et de commerce, on la met le plus ordinairement en haut. […] C’est à peu près vis-à-vis ces mots, et à gauche, qu’il faut écrire la date quand on la place au bas des lettres. […] Les femmes s’y sont particulièrement distinguées, et pour ne parler ici que de la plus célèbre, madame de Sévigné a mérité, par ses lettres, une place au milieu de nos plus grands écrivains.

40. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -

Ecuyer, enseigne, capitaine, mestre de camp, lieutenant du roi, et enfin maréchal de France, il assista, durant un demi-siècle, à cinq batailles rangées, à dix-sept assauts, à onze défenses de places, et à deux cents escarmouches. […] Ils ne mangeoient que des herbes, et en moreust plus de la moytié ; car les ennemis les thuoient, et peu s’en sauva…… Ce sont des lois de la guerre : il fault estre cruel bien souvent, pour venir à bout de son ennemy ; Dieu doibt estre bien misericordieux en nostre endroict, qui faizons tant de maux… Vous, Gouverneurs et Cappitaines des places, ne craignés de vous descharger des bouches inutiles ; estouppés5 les oreilles aux cris : si j’eusse creu mon courage6, je l’eusse faict trois mois plustost : peult estre que j’eusse sauvé la ville, ou pour le moingz j’y eusse amusé mon ennemy plus longuement ; cent fois je m’en suis repenty. […] Cependant peu à peu nous perdions plusieurs habitans et soldatz, qui tomboient mortz sur la place ; car on devenoit tout atenué5, et en cheminant on tomboit mort, de sorte qu’on mouroit sans maladie.

41. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d’une place. […] Quelles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! […] Partout le vrai prit la place du faux296. […] d’y régner en ma place ? […] Elle tient dignement sa place à côté des plus beaux vers du poète525.

/ 292