Il observa les plus beaux traits dans différentes belles personnes, les rassembla, en forma un tout, et parvint à montrer sur la toile une beauté dans sa plus grande perfection.
Les ménestrels (de ministerialis, serviteur, valet) furent d’abord des jongleurs attachés en qualité de serfs à la personne des seigneurs.
Vous apercevez çà et là quelques bouts de voies romaines, dans des lieux où il ne passe plus personne ; quelques traces desséchées des torrents de l’hiver : ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins battus et fréquentés, et elles ne sont que le lit désert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain.
Jamais il ne venait à l’esprit de personne de demander : Comment a-t-il dit ?
Les vices ou les ridicules de l’humanité doivent y être : exposés dans tout leur jour par des peintures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, sans que les personnes y soient nommées ou désignées. […] Mais celui qui veut flétrir ou humilier les personnes, est digne lui-même d’opprobre et de châtiment.
À des personnes mortes : tel est l’exemple que nous en offrent les derniers de ces beaux vers que Racine met dans la bouche de Phèdre en proie à tous les remords de son amour criminel pour Hippolyte.
Même en notant toutes les formes dont les mots variables sont susceptibles (le singulier et le pluriel des noms, le singulier et le pluriel, le masculin et le féminin des adjectifs ; les modes, les temps, les personnes, le singulier et le pluriel des verbes), on ne compte que 5, 900 rimes différentes dans Racine et Boileau. — Avec un millier seulement de rimes supplémentaires, pour les œuvres principales de Corneille et de Molière (soit, en tout, 7, 000), on posséderait le vocabulaire des rimes classiques de nos quatre grands poètes du XVIIe siècle3.