La mort , dit-il, renverse également les palais des rois, et les cabanes des pauvres ?
Pauvre garçon , dit-il, sa douleur est extrême. […] Pauvre sot qui s’abuse, dit à part Sganarelle. […] Le pauvre esprit de femme et le sec entretien ! […] Va-t-en, ma pauvre enfant. […] Une pauvre servante, au moins m’étoit restée, Qui de ce mauvais air n’étoit point infectée ; Et voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, A cause qu’elle manque à parler Vaugelas.
C'est pourquoi les absents sont présents, les pauvres sont riches, les faibles sont forts, et, ce qui est plus difficile à dire, les morts reviennent à la vie. […] Pauvre au milieu de grandes richesses.
Charitable envers le prochain : rendant lui-même justice à tout le monde, se familiarisant avec les pauvres, portant en terre les corps de ses soldats tués dans une sanglante bataille, fondant des hôpitaux sans nombre.
Arnobe, par exemple, définit ainsi le chrétien par des négations réitérées : Être chrétien n’est pas seulement ne pas sacrifier aux idoles, c’est ne point sacrifier aux passions, qui sont les faux dieux de notre cœur ; être chrétien n’est pas seulement se détacher des biens de la terre, c’est se dépouiller de ses cupidités ; être chrétien, ce n’est pas avoir un habit pauvre et modeste, c’est être revêtu de Jésus-Christ ; être chrétien, ce n’est pas seulement aimer ses amis, c’est aimer et combler de biens ses plus injustes et ses plus cruels ennemis.
Comme il est pauvre et que ces bonnes gens sont riches, et qu’il veut tirer d’eux quelque argent pour achever de conquester son royaume, il les flatte, il se fait modeste et humble ; on dirait un débiteur devant ses créanciers.
Il se baisse pour laver les pieds des pauvres, pour relever les suppliants, pour toucher les plaies hideuses des infirmes. […] Il y a quelque chose dans leur débit, il y a même beaucoup du ton pieusement suppliant de ces pauvres qui demandent l’aumône sur le bord des chemins : comme ces mendiants aussi, ils regardent le ciel ou tiennent continuellement la tête penchée sur l’épaule ; et c’est de cette manière que tout le sermon se déclame, et que l’on dit des choses qui, quelquefois, exigeraient un ton véhément et saintement passionné. […] Pauvres petits agneaux !