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57. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Ils savent que, sur eux prêt à se déborder, Ce torrent, s’il m’entraîne, ira tout inonder ; Et vous les verrez tous, prévenant son ravage, Guider dans l’Italie et suivre mon passage. […] Enfin, dans un genre léger, on peut remarquer différents passages des Plaideurs, entre autres : la tirade de Dandin (acte I, sc. 4), la tirade de Chicaneau (acte I, sc. 7), et toute la plaidoirie de l’Intimé (acte III, sc. 3.) […] Ainsi, les passages défectueux de ce maître en versification tourneront encore à l’avantage des élèves, et serviront à rendre prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le carrosse où l’ont le voit traîné. […] Voici un de ces passages curieux où Boileau parle lui-même avec tant de complaisance de son Ode sur la prise de Namur.

58. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Quand il entra dans la Franche-Comté2, il avait pris ses précautions si justes du côté de l’Allemagne, qu’en une province ouverte de toutes parts les ennemis ne purent, dans une occasion si pressante, se faire un passage pour y jeter le moindre secours. […] Ce passage a été dignement apprécié par ce vers de Voltaire (IIIe de ses Discours sur l’homme) : C’est ainsi qu’un grand cœur sait penser d’un grand homme.

59. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Ce passage est extrait du remarquable ouvrage de M. […] Pour commenter ces tristesses, rappelons ce passage de la lettre que madame de Staël adressait à l’empereur en lui offrant son livre De l’Allemagne : « La disgrâce de Votre Majesté jette sur les personnes qui en sont l’objet une telle défaveur en Europe, que je ne puis faire un pas sans en rencontrer les effets : les uns craignant de se compromettre en me voyant, les autres se croyant des Romains en triomphant de cette crainte, les plus simples rapports de la société deviennent des services qu’une âme fière ne peut supporter.

60. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Il nous suffira de rappeler que, si nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie  siècle, qui sembleraient devoir occuper de droit la plus grande place dans un recueil classique, c’est que les nouveaux programmes leur ont précisément fait dans renseignement des classes une place plus étendue que les programmes antérieurs. […] Réduire notre choix à quelques passages qui pussent, entre l’une et l’autre de ces deux classes, graver le mieux dans les esprits l’impression qu’ils en avaient déjà reçue et préparer l’étude qu’ils en devaient achever. […] C’est qu’en effet la connaissance du plan d’un poème, et en particulier du sujet et de la conduite d’une œuvre dramatique, est le plus souvent indispensable à l’intelligence et à l’appréciation du passage qui en est tiré. […] Du Bellay, en la mettant à la remorque des langues anciennes ; les emprunts multipliés aux patois provinciaux qu’ils qualifiaient de dialectes, aux vocabulaires techniques des arts et des métiers ; toutes ces innovations indiscrètement pratiquées dans des compositions multiples qui ne savaient s’arrêter que quand, par bonheur, le moule métrique lui en imposait la loi, avaient fait de son style une bigarrure étrange d’érudition, d’emphase, de trivialité, de prolixité ; et sous une végétation parasite et emmêlée de langage, restaient trop souvent étouffées la délicatesse du sentiment, la grâce de l’imagination, la richesse de l’invention poétique, la force de la pensée, « la verve et l’enthousiasme » de l’inspiration que lui reconnaît La Bruyère (Caractères, I), et même l’éloquence mâle et nerveuse qui dans maint beau passage, surtout de ses Élégies et de ses Discours, se développent librement.

61. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

J’ai ajouté à ces extraits de nouveaux passages de Cicéron, de Quintilien, de Longin et autres auteurs anciens. […] En effet, quoi de plus digne de compassion que le passage soudain du bonheur à l’infortune ? […] Ces deux passages produisent un heureux effet ; mais peu d’orateurs modernes pourraient risquer de semblables apostrophes. […] Voici cet admirable passage : je l’extrais de la traduction de M.  […] Quelle adresse dans le passage qui termine la narration.

62. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404

Au passage de la rivière de Garillan, dans le royaume de Naples, il soutint seul l’effort de deux cents Espagnols à la barrière d’un pont.

63. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

Quelle magnifique réunion d’idées sublimes, dans ce beau passage du psaume 11, où les prodiges de la création sont décrits avec une pompe digne du sujet ! […] Nous citerons, entre autres, te passage du commencement du 20e livre de l’Iliade.

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