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129. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582

Ce passage est tiré d’une épopée champêtre, qui rivalise avec Hermann et Dorothée par l’éloquence dramatique d’une inspiration simple et touchante, par la vigueur ou la grâce du coloris, et l’art d’ennoblir les plus simples détails de la vie rustique.

130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Allusion au passage suivant intitulé : Jugement sur Sénèque, Plutarque et Pétrone, où Saint-Évremond dit à propos du poëte latin : « Je ne sache aucun de ces grands génies qui ait pu faire parler d’amour Massinisse et Sophonisbe, César et Cléopâtre, aussi galamment que nous les avons ouïs parler en notre langue. » Saint-Évremond fut avec Madame de Sévigné un de ceux qui restèrent fidèles à la gloire de Corneille : Les lauriers d’Andromaque et de Britannicus leur semblèrent dérobés à la couronne qu’ils avaient posée sur le front de leur poëte.

131. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37

J’en détache ce passage : « L’on marche sur les mauvais plaisants, et il pleut par tous pays de cette sorte d’insectes.

132. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-

Voyez dans Rousseau (Discours sur l’influence des lettres et des arts) le passage qui commence par ces mots : — Opposons à ce tableau celui des mœurs du petit nombre de peuples, etc.

133. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

sans doute le passage des ténèbres à la lumière, et le lever du soleil sont, en quelque lieu qu’on se trouve, le plus beau spectacle que l’homme puisse admirer. […] Les arbres se desséchèrent ; et l’on vit disparaître pour toujours ces régions enchantées, plus heureuses de n’avoir plus de quoi corrompre leurs habitants, que d’avoir fourni à ces hommes abominables l’abondance et les délices. » L’exemple suivant est tiré de l’épître de Boileau sur le passage du Rhin b, par l’armée de Louis XIV.

134. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Voici comment s’exprime Moyse a dans son beau Cantique sur le passage de la mer rouge. […] Toutes les îles sont comme un petit grain de poussière… Tous les peuples du monde sont devant lui comme s’ils n’étaient pas ; et il les regarde comme un vide et comme un néant. » Voici l’heureuse imitation que Racine a faite de ce passage, dans sa Tragédie d’Esther.

135. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

» Voilà pourquoi le sage vit pour méditer la mort, et pourquoi son approche n’a rien d’effrayant pour lui : voilà le motif et les fondements de cette confiance qui m’accompagne aujourd’hui dans le passage qui m’est prescrit ; et cette confiance si désirable, on l’aura comme moi, si l’on a soin de préparer, comme moi, et de purifier son âme ».

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