C’est dommage, Garo, que tu n’es point7 entré Au conseil de celui que prêche ton curé8 ; Tout en eût été mieux : car pourquoi, par exemple, Le gland, qui n’est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il pas en cet endroit1 ? […] Le vieillard qui plante me plaît mieux que le vieillard qui bâtit, celui, par exemple, que La Bruyère peint sous ces traits : « N*** est moins affaibli par l’âge que par la maladie, car il ne passe point soixante-huit ans ; mais il a la goutte, et il est sujet à une colique néphrétique ; il a le visage décharné, le teint verdâtre, et qui menace ruine : il fait marner sa terre, et il compte que de quinze ans entiers il ne sera obligé de la fumer ; il plante un jeune bois, et il espère qu’en moins de vingt années il lui donnera un beau couvret.
De se repaître, chemin faisant, pour le dîner, par exemple quand les jours sont courts.
N’a-t-il pas, par exemple, ceux qui se font les plus grandes amitiés du monde, et qui, le dos tourné, font galanterie1 de se déchirer l’un l’autre ?
S’agit-il, par exemple, de l’usage des passions5 dans le drame, elle recueille dans les auteurs dramatiques les plus divers et les plus inégaux les traits vrais ou spécieux dont ils ont peint une passion ; elle compare les morceaux, non pour donner des rangs, mais pour faire profiter de ces rapprochements la vérité et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce travail de comparaison et de critique, elle fait ressortir quelque vérité de l’ordre moral.
Dans la nôtre, par exemple, le mot tourterelle exprime l’espèce de gémissement que fait entendre l’oiseau qui porte ce nom. […] Par exemple, ici équivaut à dans ce lieu, prudemment à avec prudence. […] Figurons-nous, par exemple, un sauvage qui se trouve en présence d’un fruit dont il désire la possession, et qui, ne pouvant l’atteindre, prie un de ses compagnons de le lui donner. […] Prenons, par exemple, ces paroles prononcées par Assuérus pour rassurer la tremblante Esther : Je ne trouve qu’en vous je ne sais quelle grace, Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De l’aimable vertu doux et puissants attraits ! […] Voyez, par exemple, sa description des chevaux sauvages : « Ils errent, ils bondissent en liberté dans des prairies immenses, où ils cueillent les productions nouvelles d’un printemps toujours nouveau : sans habitation fixe, sans autre abri que celui d’un ciel serein, ils respirent un air plus pur que celui de ces palais voûtés où nous les renfermons en pressant les espaces qu’ils doivent occuper.
Si le prophète dit, par exemple : Qui sedes super Cherubim, vous qui êtes assis sur les Chérubins , l’âme du poète traducteur s’échauffe, son imagination s’enflamme, et il dira : Toi dont l’aile des Chérubins Soutient le trône inébranlable.
En général, par exemple, tout livre qui traite d’intérêts sérieux et grands demande la gravité du ton.