Louis XIV lisant dans son cabinet la liste des maréchaux de France, s’écria, au nom de Catinat : Voilà bien la vertu couronnée Les officiers et les soldats de son armée l’appeloient le père de la pensée.
Ici, un enfant échappé du naufrage est porté sur les épaules de son père ; là, une femme étendue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. […] Le Fils naturel, le Père de famille.
Mais le jeune Icare oubliant les leçons que lui avoit données son père avant de s’élancer dans les airs, vola si haut, que le soleil fondit la cire de ses ailes ; et il tomba dans cette partie de la mer Egée (aujourd’hui l’Archipel), qui fut nommée depuis Ie.
Il rétablit les finances et la marine ; ranima toutes les branches du commerce ; fit fleurir les sciences et les arts ; ouvrit au peuple des sources fécondes de richesses, et mérita, pour tout dire en un mot, d’être regardé comme le père du commerce et des arts.
On le surnomma Brutus, parce qu’il contrefit le stupide et l’insensé, pour échapper à la cruauté du dernier de ces Tarquins, qui avoit fait mourir son père et son frère aîné.
. — Familia était comme les branches, et comprenait le père, la mère, les enfants, les esclaves, etc. […] — Obtemperare (de temperare, régler, et ob, devant), obéir par esprit de soumission, comme un enfant obéit à son père. […] Virg. — Pater, père. […] Hor. — Genitor (de gignere), père par la naissance seulement. […] Animus paternus est in filio, le fils a l’esprit de son père. — Patrius, de père, s’entend non seulement du père, mais encore des aïeux ; il est plus général que paternus.
Les ouvrages des Pères de l’église, qu’il doit lire avec méthode, lui donneront la connaissance des vérités qu’il entreprendra d’expliquer aux peuples, et lui fourniront les autorités propres à appuyer ses raisonnements. […] Il fallait bien que les soldats romains, pour être incorporés dans la milice, fusent une espèce d’abjuration et de père et de mère, entre les mains de ceux qui les commandaient, etc. […] Dieu, dit Saint Bernard, possède trois qualités, celle de maître, celle de rémunérateur, et celle de père. […] Mais leurs styles sont différents, suivant leur génie particulier et le goût de leur siècle… Les ouvrages des Pères grecs sont également solides et agréables. […] Il nous le représente ensuite ; 1º comme un Héros supérieur à sa propre gloire, c’est-à-dire, qui fit tout pour l’acquérir hors de la désirer et de la chercher ; 2ºcomme un Héros sans ostentation ; 3º comme un Héros ennemi de la flatterie ; 4º comme un Héros aussi humain qu’il était grand ; 5º comme un Héros que l’amour de lui-même n’avait point gâté ; bon père, aimable maître, parfait ami.