C’est au contraire la difficulté de l’œuvre qui m’a arrêté1… Voilà pourquoi, ayant fait beaucoup de projets sur ce sujet, je n’en publie aujourd’hui que des esquisses.
Théologien, philosophe, historien, polémiste, orateur, il est supérieur à toutes les louanges, et plus on étudie ses œuvres, plus on y découvre de profondeur. […] Je la trouve assez tranquille elle s’occupe beaucoup aux bonnes œuvres, et je la vois fort touchée des vérités que je lui propose, qui sont les mêmes que je dis aussi à Votre Majesté. […] combien de bonnes œuvres censurées ? […] Là, oubliant toutes les choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie dans l’amertume de mon âme666. […] Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie des institutrices.
Lamennais 1782-1854 [Notice] M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradictions d’une âme altière, ardente, incapable d’équilibre, et obstinée à se tourmenter elle-même par ses propres orages.
Ses sentiments répondaient aux appels du public ; mais il est périlleux de faire des œuvres de circonstance ; quand vint à se calmer cet enthousiasme trop passager, la sérénité du poëte n’en fut point altérée.
Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui, par conséquent, a conscience de lui-même, qui a tout fait et tout ordonné avec poids et mesure, et dont les œuvres sont excellentes, dont les fins sont adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux.
L’ode sacrée est celle qui célèbre les perfections et les œuvres de Dieu, et les grandeurs de la religion. […] Enfin, nous mentionnerons quelques odes sacrées empruntées aux littératures étrangères, comme une ode d’Ossian, qui a pour titre : Hymne au soleil, et une autre de même nom de Léopold de Stolberg ; une ode du protestant Novalis à la Vierge Marie, que l’on prendrait pour l’œuvre d’un catholique ; une prière à sainte Marie Madeleine, par Pétrarque ; les Disciples à l’Ascension, de Louis Ponce de Léon ; puis l’Hymne de la Résurrection, de Manzoni, et une autre pour la victoire de Lépante, par Herréra II. — Ode héroïque ou pindarique. […] Il ne reste presque rien de ses œuvres.
Et tout cela, d’une façon si naturelle et si soutenue, que, se laissant aller à cette magie de la disposition, chaque lecteur se dise, « je ferais de même, » jusqu’à ce qu’il se mette à l’œuvre, et qu’après de longs et inutiles efforts, il reconnaisse la vanité de ses prétentions. […] Dès que vous les aurez nettement aperçues et dégagées, vous pouvez vous mettre à l’œuvre.