Cette nouvelle, la porterai-je à mon père qui n’apprend rien que d’agréable des autres provinces ? […] Jour d’une pure volupté, C’est une nouvelle naissance, Un rayon d’immortalité. […] où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte. […] Un citoyen, mal renseigné, ayant annoncé dans Athènes la mort du grand Alexandre, l’orateur Démade s’écria que « si cette nouvelle était vraie, la terre entière aurait déjà senti l’odeur du mort ».
Son génie original ouvrit une route nouvelle : en choisissant une histoire récente pour sujet d’un poème épique, il s’est ôté toute la liberté de l’invention et l’usage du merveilleux.
S’il conte une nouvelle, c’est moins pour l’apprendre à ceux qui l’écoutent que pour avoir le mérite de la dire, et de la dire bien ; elle devient un roman entre ses mains ; il fait penser les gens à sa manière, leur met en la bouche ses petites façons de parler, et les fait toujours parler longtemps ; il tombe ensuite en des parenthèses qui peuvent passer pour des épisodes, mais qui font oublier le gros de l’histoire, et à lui qui vous parle, et à vous qui le supportez.
Raisonner, c’est comparer deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison, tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle conclusion. […] ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte ! […] Sa prose devenait une langue nouvelle, flexible, mélodieuse, colorée comme les plus beaux vers.
Mais la traduction nouvelle, anonyme, est meilleure que la sienne ; Henri, duc de Rohan, a donné l’Abrégé de cet ouvrage, sous le titre de Parfait capitaine.
Quelle Jérusalem nouvelle Sort du fond du désert brillante de clartés, Et porte sur son front une marque immortelle ? […] Pour que la métaphore renferme une image, il faut que l’expression nous représente l’idée nouvelle avec les couleurs de son premier objet et forme une espèce de tableau. […] Le double mérite d’une bonne traduction réside dans l’élégance et dans la fidélité ; pour être un excellent traducteur, il faut respecter tout à la fois le caractère de l’auteur original et le génie de la langue nouvelle qu’on lui fait parler. […] L’imitateur étudie les tours, les idées, les mouvements, l’harmonie de l’écrivain qu’il a choisi ; et, après s’être enrichi la mémoire, rempli l’âme de ses beautés, il les transporte d’une langue dans une autre, ou les emprunte à la sienne propre pour leur donner une expression nouvelle.
La verdure a pris, durant la nuit, une vigueur nouvelle ; le jour naissant qui l’éclaire, les premiers rayons qui la dorent, la montrent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’œil la lumière et les couleurs.