Rien n’est même plus fatigant que d’écouter une narration où, comme on le dit vulgairement, les points sont mis sur tous les i. […] Personne n’ignore ce détail, il eût rendu la narration moins rapide. […] Il est inutile de remarquer que l’hypotypose se présente à chaque instant dans la narration comme dans le discours. […] On ne l’emploie que dans la lettre familière, la fable et la narration badine.
Comme le style simple convient aussi aux narrations, nous en donnons, dans le deuxième volume, un exemple plein d’intérêt. […] Nous devons la narration suivante à M.
Cet infinitif de narration donne de la vivacité au récit. […] Son exorde n’a pas été insinuant : il n’a usé ni de narration, ni de confirmation ; il va finir par une digression ; il va écouter sa péroraison.
De l’énumération relève tout l’artifice des descriptions, des tableaux, des portraits, des parallèles, une grande partie de la narration, de la confirmation et de la réfutation oratoires, j’ai presque dit toute l’invention de détail.
N’est-ce pas encore pour éveiller l’attention, autant que pour gagner la bienveillance, en prévenant la crainte d’une narration infinie, qu’Horace conseille au poëte de ne point faire remonter la guerre de Troie au double œuf de Léda, ni le retour de Diomède à la mort de Méléagre, mais de se jeter dès l’abord au cœur même de l’action ?
D’une part le style épistolaire, la narration historique ou romanesque, la plaisanterie, la satire, de l’autre les livres techniques et didactiques, en général tout ce qui est éminemment froid et positif, ou tout à fait piquant et léger s’en accommode mal.
On lui conseillait d’écrire l’histoire de son temps ; mais outre qu’il aimait sa sécurité autant que son indépendance, il avait « le style trop privé » pour une narration « équable et suivie ».