Qu’Aurèle en mourut.
Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
La prosopopée consiste à faire par1er ou agir une personne absente ou morte, ou même une chose inanimée. […] L’apologue met en scène les dieux, les esprits, les hommes, les animaux et les choses inanimées ; la fable ne peut choisir ses personnages que parmi les animaux et dans la nature morte. […] Pour mourir Doit souffrir.
Mais si leur voix n’est pas assez forte, écoutez Jésus-Christ qui se joint à eux : « Ingrat, déloyal, vous dit-il, tu manges5 et tu te reposes à ton aise ; et tu ne songes pas que je suis souffrant en cette maison, que j’ai la fièvre en cette autre, et que partout je meurs de faim, si tu ne m’assistes6. » La royauté Certes, ce ne sont ni les trônes, ni les palais, ni la pourpre, ni les richesses, ni les gardes qui environnent le prince, ni cette longue suite de grands seigneurs, ni la foule des courtisans, non1, non, ce ne sont pas ces choses que j’admire le plus dans les rois.
« Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des lois est fondé sur l’amour du genre humain. » Il mourut épuisé par ses immenses travaux.
Ils avaient eu d’abord un fils qui mourut très jeune. […] Quelques années avant de mourir, il ne se sentait plus la force de soutenir la fatigue de la prédication, et, dans les regrets que lui causait l’impossibilité de remplir ce devoir, il disait qu’il croyait avoir perdu presque tous ses contemporains. […] Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques français, est le célèbre Qu’il mourût de Corneille, dans la tragédie d’Horace. […] On tue un homme avec une épée, il meurt par violence ; un criminel est garrotté avec une corde par le bourreau. […] « L’archevêque Tillotson, dit l’auteur d’une Histoire d’Angleterre, mourut cette année ; il était extrêmement aimé du roi Guillaume et de la reine Marie, qui nommèrent le docteur Tennison, évêque de Lincoln, pour lui succéder. » Après la première partie de cette phrase, qui se serait attendu à la dernière ?
que vous importe qu’il vive ou qu’il meure ? […] Périclès, qui mourut vers le commencement de cette guerre, est le premier qui porta l’éloquence à un haut degré, et ce degré fut tel, qu’il ne paraît pas avoir été surpassé par la suite. […] Lorsqu’il mourut, il se glorifia de n’avoir jamais fait porter le deuil à aucun citoyen pendant sa longue administration. […] Mirabeau mourut le 2 avril 1791. […] Car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui.