Nulle part notre langue n’a plus de prestesse et d’agilité ; nulle part on ne trouve mieux ce vif et clair langage que le vieux Caton attribuait à la nation gauloise au même degré que le génie de la guerre. » Quant au passage que nous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait Voltaire avec beaucoup de sévérité, trouvait cependant admirable le récit de la retraite de Schullembourg : c’est, disait-il, « l’un des morceaux les plus vifs qui aient jamais été écrits ».
Ce morceau vraiment oratoire Fit bâiller ; mais on applaudit.
C’est à ce sujet que d’Aguesseau dit : « Imitez Cicéron, mais quand Cicéron imite Démosthène. » Quelle vigueur, quelle puissance de raisonnement dans le morceau suivant ! […] Ce morceau s annonce par une touche sévère, bien convenable à l’événement qui se prépare, à la préoccupation des esprits. […] … Le morceau continue ainsi plusieurs vers encore. […] Grave dans les morceaux de dignité, il se mouillera de larmes dans la douleur. […] Ce morceau a été traduit avec quelques variantes dans ma traduction de Lucain liv.
Le Bouclier d’Hercule est un court morceau épique, relatant le combat du héros contre Cycnus, fils de Mars ; il contient également la description de son bouclier, imitée d’Homère. […] Quant au caractère purement dramatique de ses fables, il se dégage naturellement de chaque morceau, qu’il soit court ou développé, par des dialogues d’un comique que ne désavouerait pas Molière. […] Ne peut-on pas, après la lecture de ce morceau, dire de La Fontaine comme du poète comique : « Castigat ridendo mores ? […] Il est vrai que ce sont des morceaux de courte haleine que ces fables et d’un cadre assez restreint ; mais quelle abondance dans les sujets ! […] Sans doute, on peut exécuter, en se laissant aller au hasard de l’improvisation, une composition sans importance ou sans aucune difficulté, ou bien un de ces morceaux (comme le sonnet d’Oronte) qui sont faits en un tour de main.
Dans les autres poètes, les chœurs n’appartiennent pas plus à l’action qu’à toute autre tragédie : ce sont des morceaux étrangers à la pièce. […] Car quelle différence y a-t-il de chanter des paroles étrangères à une pièce, ou d’insérer dans cette pièce des morceaux, ou même des actes entiers d’une autre pièce ? […] Il n’en a pris qu’une partie, et a choisi dans le reste de quoi faire ses épisodes, comme le dénombrement des vaisseaux, et les autres morceaux qui servent à étendre son poème et à le remplir.
Lenient1, a les proportions d’une farce de notre ancien théâtre, d’un de ces grands drames populaires au cadre libre et flottant, composés de plusieurs morceaux, dont l’annonce, l’exposition et le jeu remplissaient deux ou trois journées.
Ce morceau brille et se détache, comme une vignette en miniature au bas d’une page de Buffon.