Non-seulement il veut une connaissance exacte de tous les principes de la morale, mais encore une étude particulière de l’antiquité. […] Oui, je l’entends, et je vois bien par là que l’éloquence n’est point une invention frivole pour éblouir les hommes par des discours brillants : c’est un art très-sérieux et très-utile à la morale. […] Une des beautés de Platon est de mettre d’ordinaire, dans le commencement de ses ouvrages de morale, des histoires et des traditions, qui sont comme le fondement de toute la suite du discours. […] Rien n’y est prouvé sérieusement : il n’y a en tout cela aucune vérité de morale. […] Ces lieux communs de morale lubrique Que Lulli réchauffa des sons de sa musique74.
Il était tout simple que l’ami de la raison, le héros et le martyr de la morale, se déclarât l’antagoniste des sophistes de son temps.
L’épitaphe, ou inscription tumulaire, est un trait de louange, quelquefois de morale ou de satire placé sur un tombeau.
Faire prévaloir tout ce qui est bon et honnête, le juste sur l’injuste ; assurer le triomphe de la vérité et de la vertu ; défendre la pureté et la sainteté de la morale et de la religion ; étendre l’empire des lettres, des sciences et des arts ; raffermir l’existence des sociétés ébranlées ; travailler à l’utilité ou au bien général : tel est le domaine de l’orateur, telle est la gravité de la mission qu’il est appelé à remplir parmi ses concitoyens.
Osons marquer les différences ; car toute la morale aboutit là.
La farce même, il l’élève jusqu’à lui, et ses bouffonneries sont traversées par des éclairs d’intuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père. […] Il est sa morale.
Sans manifester, comme l’orateur, des passions ardentes, sans sortir de la dignité, de la modération qui convient à l’histoire, il nous communiquera les émotions généreuses de son cœur, il flétrira le vice, et prendra hautement la défense de la vertu : c’est ainsi seulement que l’histoire peut devenir une école de morale.