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38. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

malheureux ! […] Je ne suis qu’un mortel, un des plus malheureux. […] mon malheureux fils ! […] « Assez de malheureux ici-bas vous implorent. […] Malheureux !

39. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre malheureux ? […] Donnez-lui tous les matins l’argent qu’il peut gagner chaque jour, à la charge qu’il ne joue point : vous le rendez malheureux. […] Si Jésus-Christ n’eût agi en Dieu, eût-il pu, mourant sur la croix, faire connaître à ce malheureux et confesser sa divinité ? […] C’est l’abus de nos facultés qui nous rend malheureux et méchants. […] D’un prince malheureux ordonnez quelque chose.

40. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Mais il juge, d’après sa propre douleur, combien le père du jeune Anglais doit être malheureux de l’avoir perdu. […] Ce malheureux événement remplit les séditieux de confusion et de douleur : ils rentrèrent dans l’ordre. […] Il regardait comme la plus belle tâche de l’orateur de défendre l’innocence malheureuse, surtout lorsqu’elle était opprimée par un ennemi puissant. […] Ici, vous tâcherez d’attendrir vos auditeurs, en décrivant la douleur qui accable ces malheureux parents. […] Ce malheureux père tombe malade de chagrin et meurt peu de jours après, en instituant pour héritier un de ses amis nommé Labéon.

41. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Oui, tout le monde la regrette ; mais est-elle malheureuse où elle est ? […] Comme cette malheureuse femme ne sait pas écrire, elle vous prie décrire au comte une lettre de reproches an sujet de sa conduite envers elle. […] Des religieux desservent cet utile établissement ; à toute heure du jour ou de la nuit, ils sont prêts à porter du secours aux malheureux que la nuit ou la tourmente surprennent en route. […] N’insultons ni les puissants ni les malheureux — … Avis. […] Va, ma fille, je t’ai devinée, tu n’as parlé de toi qu’à cause de mes malheureux fils.

42. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Que dis-tu, malheureux ? […]   Malheureux Polyeucte, es-tu seul insensible, Et veux-tu rendre seul ton crime irrémissible ? […] Je ne suis pas plus sévère qu’il ne sied ; mais, Dieu merci, je ne me serais pas couchée en paix si j’avais cru avoir blessé une personne malheureuse, et je n’aurais pu supporter une heure l’idée d’être mal avec mon père. […] Variante : Quand avecque la force on perd aussi la vie, Sire, et que l’âge apporte aux hommes généreux Avec que sa faiblesse un destin malheureux.

43. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Clazomène ou la vertu malheureuse Clazomène a eu l’expérience de toutes les misères de l’humanité. […] L’infortune que Vauvenargues souhaitait ne lui a pas manqué ; mais il a fait mieux que de déchirer ses entrailles : il a supporté ses maux avec tant de constance, que Voltaire a pu dire de lui : « Je l’ai toujours vu le plus infortuné des hommes, et le plus tranquille » ; et que Marmontel a pu ajouter : « On n’osait être malheureux auprès de lui… c’était avec lui qu’on apprenait à mourir. » 1.

44. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Nous en sommes même déjà réduits à ne pouvoir être plus malheureux. […] Malheureux ! […] Ce malheureux s’écriait qu’il était citoyen romain, habitant de la ville de Cosa ; qu’il avait servi avec L.  […] Il pensait que cette réclamation seule éloignerait de lui les fouets et les tortures ; mais loin d’obtenir sa délivrance et de l’affranchir du supplice, lors même qu’il répétait sans cesse et faisait tristement retentir le nom de Citoyen romain, une croix infâme était dressée pour ce malheureux, qui n’avait jamais vu une puissance si tyrannique. […] J’ai vu, seigneur, j’ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.

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