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17. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Caractères généraux de la littérature française au dix-huitième et au dix-neuvième siècles. […] Un des caractères les plus expressifs de la littérature au dix-huitième siècle, c’est d’avoir été essentiellement une littérature de propagande et de conquête. […] La littérature proprement appelée impériale est une décadence. […] En 1806, il écrivait de Posen à M. de Champagny : « La littérature a besoin d’encouragements. […] est-ce de vous détourner de la route de la littérature ?

18. (1881) Rhétorique et genres littéraires

mon pauvre gendre, dit-elle, tu mériterais un meilleur sort (prosopopée). » (Marmontel, Éléments de littérature, t.  […] Le goût, en littérature, est un discernement, vif, net, précis des beautés et des défauts d’une œuvre littéraire. […] Le sonnet a toujours été très cultivé dans notre littérature. […] Egger (Mémoires de littérature ancienne, p. 100). […] Marmontel, Éléments de littérature, t. 

19. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

(Voyez ci-après la Littérature. […] (Voyez ci-après la littérature). […] Quels sont les ouvrages de littérature qui réclament le style simple ? […] Les nouveaux livres sont, pour la plupart, un tissu d'énigmes ; tout y est affecté ; et la moindre affectation est un vice en littérature. […] La nouvelle littérature a produit beaucoup de hors-d'œuvre.

20. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »

Règles pour les ouvrages de littérature Ce que je viens de dire, doit faire juger qu’il y a des règles pour la composition des ouvrages de littérature ; règles qui, émanées de la saine raison, fondées sur la nature du cœur humain, sont invariables, et indépendantes du caprice des hommes, et qui, par conséquent, ont été et seront les mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations. […] En fait d’ouvrages de littérature, l’esprit est dans l’homme la faculté de penser et de raisonner ; le génie, la faculté d’imaginer et d’inventer ; le goût, la faculté de discerner et de sentir.

21. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88

. — « La comédie est l’imitation des mœurs, mise en action : imitation des mœurs, en quoi elle diffère de la tragédie et du poëme héroïque  imitation en action, en quoi elle diffère du poëme didactique moral et du simple dialogue. » (Marmontel, Éléments de littérature, au mot Comédie. […] Et à considérer qu’un Espagnol, assis fort à son aise, se met à tempester dès que la comédie dure plus de deux heures, quand il s’agirait même de représenter ce qui s’est passé depuis la Genèse jusqu’au jugement final, je trouve que si c’est un moyen de lui plaire, il est juste de s’y tenir. » (Lopez de Véga, Arte nuova de hacer comedias en este tiempo, publié à Madrid en 1621, et traduit un peu librement en français dans le recueil intitulé : Pièces fugitives d’histoire et de littérature, Paris, 1704, p. 256. […] Le public se plaisait aux changements de scène  il voulait qu’on le divertît par la variété des décorations, comme par la diversité des incidents et des aventures  et lorsque Mairet donna la Sophonisbe, il eut bien de la peine à obtenir des comédiens qu’il lui fût permis d’observer l’unité de lieu. » (Éléments de Littérature, au mot Unité. […] ) Enfin l’élève de Voltaire, Frédéric le Grand, dans son ouvrage intitulé De la Littérature allemande (vol. 

22. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

Pour sa gloire d’auteur, elle n’a point cessé de grandir1 : il n’en est pas de plus éclatante dans la littérature française ; on peut ajouter dans aucune littérature. […] De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux critiques : on citera parmi eux Lemercier, tome II de son Cours analytique de la littérature générale ; M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature française ; et M.

23. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

Les plans d’études les plus récents de l’enseignement secondaire ont établi qu’il serait fait usage, dans toutes les classes des lycées et des colléges, pour que la connaissance de notre langue et de notre littérature y fût plus répandue et plus approfondie, de recueils de morceaux choisis, empruntés à nos meilleurs écrivains, prosateurs et poëtes, à ceux que nous pouvons appeler nos classiques. […] Nous avons voulu qu’au sortir de leurs cours, les élèves des lycées et des colléges connussent, avec les plus grands noms de notre littérature, ce qu’elle a produit de plus parfait ; et ce sera là, nous l’espérons, le fruit d’une étude attentive de ces recueils, conçus dans un dessein unique, malgré quelques différences de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire. […] Dans les recueils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la marche insensible de notre idiome parvenu à sa maturité, le magnifique développement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat.

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