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115. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

« La nature est riche, dit Vico dans ses Institutions oratoires, l’art pauvre, l’exercice et le travail invincibles… Aussi, ajoute-t-il, les peintres qui veulent devenir excellents ne s’arrêtent pas aux longues et subtiles discussions sur leur art, mais ils passent des années entières à copier les tableaux des grands maîtres. » La meilleure leçon pour l’écrivain est l’étude approfondie des bons modèles, et les travaux qui ont pour but de reproduire les formes de leur style.

116. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Villemain, Tableau de la littérature au xviiie  siècle (13e leçon).

117. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux tristes leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la voir sans quelque émotion1 ?

118. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Aristote, Cicéron, Quintilien ont examiné en détail la nature et le caractère de chaque passion, les moyens de les exciter ou de les calmer, et il est très utile d’étudier les leçons de ces grands maîtres. […] C’est en vain que l’orateur sacré posséderait une science vaste et profonde, s’il ne savait plaire et faire accepter à son auditoire les utiles leçons qu’il lui donne. […] Si un historien présente les faits d’une manière vive et animée, s’il en tire de grandes et solennelles leçons, si son récit remplit l’âme d’horreur pour le crime et d’enthousiasme pour la vertu, son histoire est vraiment éloquente. […] Pourquoi donc cette précipitation qui donne l’idée d’un écolier récitant sa leçon avec toute la volubilité dont sa langue est susceptible ? […] Ne vous laissez pas entraîner à des digressions infiniment trop prolongées, et songez que la Chambre n’est pas une académie, que le discours n’est pas une leçon, et que les lois ne doivent pas être rédigées en style d’école.

119. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Du tableau que nous venons d’esquisser ressort donc cette leçon, que tout engouement est un danger, que des richesses improvisées appauvrissent une langue, et qu’une nation n’abdique jamais sans péril ses propres instincts. […] s’escrie Pantagruel ; je croy qu’il nous forge icy quelque languaige diabolique. — A quoy dist ung de ses gens : Seigneur, sans nul doubte, ce gallant veult contrefaire la langue des Parisiens ; mais il ne fait que escorher le latin, et cuide ainsi pindariser ; et luy semble bien qu’il est quelque grand orateur en françois, parce qu’il desdaigne l’usance commun de parler. » Cette excellente leçon ne va-t-elle pas à l’adresse des énergumènes qui se préparaient, comme l’étudiant limousin, « à excorier la cuticule de cette vernacule gallique » ?

120. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

Gravez également dans vos cœurs, et gravez-y pour toujours, ces grandes leçons, ces vérités d’une morale qui n’a point varié depuis Cicéron, et qu’il adresse ici aux jeunes Romains qui l’environnent.

121. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Il avait cependant été attaché à la cour ; mais chargé d’enseigner l’histoire au petit-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître, il ne profita de sa situation auprès du prince, qu’il ne quitta plus, que comme d’un poste favorable d’observation, pour étudier et peindre les sentiments et les passions des hommes, surtout leurs prétentions et leurs travers.

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