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96. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »

La justice et l’humanité sont devant lui.

97. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Cette froide insensibilité n’est pas dans la nature ; de plus, elle est contraire à la justice et à la vérité.

98. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

Il devait périr, cet homme fatal1, il devait périr, dès le premier jour de sa conduite, par une telle ou telle entreprise ; mais Dieu se voulait servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2 le monde : la justice de Dieu se voulait venger et avait choisi cet homme pour être le ministre de sa vengeance.

99. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

Ce portrait n’est pas sympathique ; il ne rend qu’une justice avare à Richelieu.

100. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Madame de La Fayette craint toujours pour votre vie ; elle vous cède sans difficulté la première place auprès de moi, à cause de vos perfections ; et quand elle est douce, elle dit que ce n’est pas sans peine ; mais enfin cela est réglé et approuvé ; cette justice la rend digne de la seconde, elle l’a aussi : La Troche s’en meurt ; je vais toujours mon train, et mon tram aussi pour la Bretagne. […] Mon vêtement était la justice et elle me servait de manteau, l’équité de mes jugements était mon diadème. Je délivrais le pauvre qui demandait justice par ses cris, et l’orphelin qui était sans protecteur.

101. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

. — … C’est un grand bien qui ne dépend que de votre justice. —  Avis. […] Tâchez de saisir ce ton de grandeur, qui est fort au-dessus du style épistolaire, mais qui convient à un évêque qui parle du péché, de la justice de Dieu, de la pénitence et de la miséricorde divine. […] Géronte dit à Scapin : Va dire à ce turc que je vais envoyer la justice à sa poursuite. —  Mets-toi à la place de mon fils. —  Le turc ne sait pas ce que c’est que cinq cents écus. —  Va chercher toutes les bardes qui sont au grenier pour les vendre. —  Le turc a voulu dire 400 écus. —  Scapin répond que la justice ne peut rien à un turc en pleine mer. — Qu’on ne l’accepterait pas, lui valet, à la place d’un fils de famille. — Que le turc sait fort bien ce que c’est que cinq cents écus. — Qu’il n’aurait pas cent fr. des hardes du grenier, et puis qu’il n’a que deux heures devant lui. — Qu’enfin, le turc a très bien dit cinq cents écus. — Chaque fois que Géronte entend une réplique juste à ses propositions, il s’écrie : Que diable allait-il faire dans cette galère ? […] Je me dévouerai donc s’il le faut, mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse. […] Mon heure suprême est arrivée, je ne sais comment s’accomplira ce dernier acte de la justice des dieux ; mais a enfin je vais mourir, ma fille, coupe sur mon front une boucle de mes cheveux et tu la placeras sur la tombe de l’infortunée à qui tu dois le jour, tu feras des libations de lait et de miel sur cette  tombe solitaire qui est restée sans honneur.

102. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Telle est la justice de Dieu : telle est l’infirmité naturelle des hommes.

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