Je leur indiquerai le chemin : il est parti par la voie Aurélia : s’ils veulent se hâter, ce soir ils l’auront rejoint. […] Les consuls de ce temps-là mirent en adjudication l’érection de la nouvelle statue dans les conditions indiquées ; mais les travaux marchèrent si lentement que nos prédécesseurs ne purent l’inaugurer ; et nous-mêmes, c’est seulement aujourd’hui que nous avons pu la voir en place. […] On ne peut ni se retracer à soi-même ni renfermer dans un seul discours tous les crimes de Verrès ; il suffit d’en indiquer succinctement les espèces. […] quelle idée vous formez-vous de sa vertu et de sa religion, quand elle parle à Verrès, quand elle lui indique les moyens de voler le temple de la déesse ?
Avertissement Le nouveau plan d’études de l’enseignement secondaire, fixé par l’arrêté du 2 août 1880, et accompagné d’une note explicative des nouvelles méthodes qui doivent être désormais appliquées, en prescrivant un enseignement plus direct et plus développé de la langue française, a consacré de nouveau l’utilité et la nécessité des Recueils destinés à représenter, dans la suite continue de morceaux choisis chez les écrivains classiques, l’histoire de la langue et de la littérature, de leur marche et de leurs progrès. Le recueil que nous publions n’est pas le premier qui réponde à ce besoin depuis longtemps reconnu, et nous n’aurions rien à dire en l’ajoutant à ceux qui existent déjà, si plusieurs différences ne l’en distinguaient. Les programmes récents prescrivent de faire précéder, pour les classes de troisième et de seconde particulièrement, d’extraits des écrivains du xvie siècle, ceux des écrivains des trois siècles suivants. Nous avons satisfait à cette innovation : c’est la première différence que nous ayons à signaler entre notre recueil et les autres ; pour la première fois le xvie siècle prend, dans un même volume, avant le xviie siècle, la part qui lui est due, et qui d’ailleurs lui avait été faite largement dans des recueils antérieurs, mais distincts. Le mérite de cette innovation ne nous revient pas : les programmes nous la dictaient.
I Le mot seul de préposition indique assez la place que ces particules doivent occuper dans le discours.
Avertissement pour la nouvelle édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs français, à l’usage du premier cycle de l’enseignement secondaire, est destinée à la fois aux élèves de la section A et à ceux de la section B : c’est qu’en effet, dans un grand nombre de lycées et de collèges, les deux sections se trouvent, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même maître. En raison des besoins plus divers auxquels ce volume doit désormais répondre, on ne s’étonnera pas que nous l’ayons enrichi d’un certain nombre d’extraits nouveaux. Aussi bien, nous sommes-nous toujours efforcé, dans cette édition comme dans les précédentes, de choisir des morceaux de caractère différent et d’étendue variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par cœur, les autres pour être lus en classe ou dans la famille. Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et de Villehardouin à Commynes. Mais nous avons groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus anciens sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve siècle, de notes nombreuses.
Le poète étant dans l’obligation de précautionner ses lecteurs contre le mauvais goût, doit indiquer les sources où l’on pourrait le puiser, et peut par conséquent nommer les ouvrages.
Sur des raisons si concluantes, Qu’un peu de sens commun prit soin de m’indiquer, Dans la plus douce des attentes Je poussais un projet qui ne pouvait manquer ; Mais, puisque la terreur qu’imprime le supplice Fait soupçonner ma bonne foi, Que mon secret s’ensevelisse Dans le même tombeau que moi. » Orcam prête au captif des oreilles avides ; Car, malgré le bonheur qui le met sur les rangs, C’était un homme épais, un Scythe des plus francs Qui fût jamais sorti des Palus-Méotides. […] On te pleure au Parnasse, on te pleure à Cythère ; En longs habits de deuil les Muses, les Amours, Et ces divinités qui donnent l’art de plaire, De ta pompe funèbre ont indiqué les jours : Apollon veut qu’avec Catulle Horace conduise le deuil ; Ovide y jettera des fleurs sur ton cercueil, Comme il fit autrefois au bûcher de Tibulle… Rousseau (Jean-Baptiste) (1670-1741) La Fare disait un jour à Jean-Baptiste Rousseau : « Allez, Dieu vous bénira ; car vous faites bien des vers. » Le titre de premier lyrique français, que les contemporains ont donné à Rousseau, a rendu ces paroles prophétiques.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.