Ses moindres discours auront des traits originaux, que les déclamateurs fleuris ne pourront jamais imiter. […] Enfant de saint Louis, imitez votre père2 ; soyez, comme lui, doux, humain, accessible, affable, compatissant et libéral.
Aussi la France, sous son règne, ne se ressent en rien ni de l’air grossier de nos pères, ni de la rudesse qu’une longue guerre apporte d’ordinaire avec soi : on y voit briller une politesse que les nations étrangères prennent pour modèle et s’efforcent d’imiter.
Sur la vie de paris 2 A L’ABBÉ LE BLANC Je suis charmé quand je pense que vous vous levez tous les jours avant l’aurore ; je voudrais bien’vous imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs.
Quand nous nous sommes bien alambiqué le cerveau pour trouver une suite aux choses présentes et pour en tirer des conséquences touchant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons imité les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre vent renverse, ou qui seraient inutiles quand il ne les renverserait pas.
Les perroquets imitent la voix de l’homme. — 9. […] Les livres de Ménippe ont été imités par Varron dans ses satires. — 8. […] L’empereur Julien s’appliquait à imiter Marc-Aurèle. — 17. […] Louez et imitez celui qui ne regrette pas de mourir et qui se trouve heureux de vivre. — 3. […] J’imite qui je peux, et non qui je veux. — 6.
Ces sortes d’oppositions qui terminent une comparaison par une circonstance plus grande que toutes les autres, sont imitées du chantre de l’Iliade, et l’on regrette, avec raison, que Voltaire n’ait pas pris plus souvent, dans sa Henriade, ce véritable ton de l’épopée.
Vous qui êtes nobles, je vous exciterai à imiter vos ancêtres ; vous qui, par votre génie et par votre courage, pouvez vous élever à la noblesse, je vous exhorterai à suivre une route qui a conduit tant d’hommes nouveaux à la gloire et aux honneurs.