L’auteur nous peint les efforts inutiles du malheureux voyageur, luttant avec désespoir contre les tourbillons de neige et la rigueur du froid, ses terreurs affreuses, l’obscurité de la nuit qui vient augmenter son malheur, et enfin sa triste et cruelle agonie, loin de sa femme et de ses enfants qui l’attendent en lui préparant les vêtements chauds et un feu clair pour réchauffer ses membres engourdis. […] La crainte arrête ses pas incertains ; ses forces l’abandonnent ; il tombe au pied d’un monceau de neige mouvante ; il sent toute l’amertume de la mort, et son agonie est mêlée des angoisses cruelles dont la nature perce le cœur du malheureux expirant sans secours, loin de sa femme, de ses enfants, de ses amis. En vain sa femme, attendant soir retour, lui prépare un feu clair et des vêtements chauds ; en vain ses petits-enfants, regardant par la fenêtre au travers des ténèbres, appellent leur père avec les cris et les larmes de l’innocence. […] il ne verra plus ni sa femme, ni ses amis, ni ses enfants, ni sa maison hospitalière.
Ils parlent de guerre à un homme de robe, et de politique à un financier ; ils savent l’histoire avec les femmes ; ils sont poëtes avec un docteur et géomètres avec un poëte. […] (Molière, Femmes savantes, III, 2.) […] (École des femmes, II, 6.)
Prisonnier avec moi dans Césarée en flamme, Tes yeux virent périr mes deux fils et ma femme, Châtillon. […] Une seule édition de ce poëme, dédiee à la reine d’Angleterre, femme de Georges II, en 1727 (ce fut la première complète), et publiée dans ce pays qui fut très-hospitalier pour Voltaire, ne lui rapporta pas moins de 150,000 livres.
Comme il sentit sa fin approcher, il pria, par un petit bulletin, sa femme de mander quelques gentilshommes, siens voisins, afin de prendre congé d’eux. […] Ne prenez jamais, et donnez encores moins à vos femmes, la charge de leur nourriture ; laissez les former à la fortune, soubs des loix populaires et naturelles ; laissez à la coustume de les dresser à la frugalité et à l’austerité : qu’ils ayent plustost à descendre de l’aspreté, qu’à monter vers elle.
Les femmes alors sortaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles comédies de Corneille, et qui avait été apporté d’Italie par les Médicis. […] Marie-Anne Mancini, femme du duc de Bouillon.
Voici le George Dandin de Molière : direz-vous que le beau rôle est à Angélique et que ce rôle tentera les femmes qui iront voir la comédie ? La femme qui voudra être Angélique n’avait rien à apprendre à la comédie, et ce n’est pas Molière qui l’a pervertie.
Tout ce qui est formé sur ce modèle nous agrée : soit maison, chanson, discours, vers, prose, femmes, oiseaux, rivières, arbres, chambres, habits, etc. […] Mais chaque mauvais sonnet, par exemple, sur quelque faux modèle qu’il soit fait, ressemble parfaitement à une femme vêtue sur ce modèle. […] Mais qui s’imaginera une femme sur ce modèle-là, qui consiste à dire de petites choses avec de grands mots, verra une jolie demoiselle toute pleine de miroirs et de chaînes dont il rira, parce qu’on sait mieux en quoi consiste l’agrément d’une femme que l’agrément des vers. […] Elles sont vides de sentiments qui n’ont régné que depuis leur temps, et qui doivent aux femmes leur naissance. […] La poésie sera différente chez le peuple qui renferme les femmes, et chez celui qui leur accorde une liberté sans bornes.