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31. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Polieucte, malgré les prières de Pauline sa femme, sort du palais, et va recevoir le baptême. […] Alors Sganarelle s’écrie qu’il aura bien du plaisir, lorsqu’il le verra trompé par sa femme. […] Le pauvre esprit de femme et le sec entretien ! […] Me voit-on femme déraisonnable ? […] Mais il ordonne à la reine de la laisser aller à l’autel, suivie de ses femmes seulement.

32. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Sa femme, Ézilda, se glisse furtivement dans sa tente et suce le venin de la plaie. […] Sa femme se nommait Sibylle. […] Une femme d’une beauté fière et sauvage, tenant d’une main son enfant, ordonne d’un air menaçant à ce chef d’épargner le jeune homme ; et, à la contenance du chef et de ses compagnons, il est aisé de voir que les ordres de cette femme ne seront pas méprisés et que la vie du jeune homme sera respectée. […] Avec eux sont plus de cinquante mille femmes, enfants et vieillards. […] Rhadamiste ne dut son salut qu’à la vitesse des chevaux sur lesquels il se sauva, lui et sa femme Zénobie.

33. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Il revenait de la campagne avec une suite d’environ trente personnes ; il était à cheval ; et Milon, qui allait à Lanuvium, était dans un chariot avec sa femme ; mais sa suite était plus nombreuse et mieux armée. […] Il revint chez lui, changea de vêtement et de chaussure, attendit, suivant l’usage, que sa femme eût fait tous ses préparatifs, et partit si tard enfin, que Clodius eût pu facilement être de retour, si son dessein eut été de revenir ce jour-là. » Clodius se présente à Milon dans un équipage leste, à cheval, sans voiture, sans bagage, sans aucun des Grecs qui le suivent habituellement, sans son épouse même, ce qui ne lui arrivait presque jamais ; tandis que Milon, cet assassin prétendu, qui ne voyageait que pour commettre un meurtre prémédité ; Milon, enfermé dans une litière, ayant sa femme à ses côtés, enveloppé d’un ample manteau, traînait après lui le long et embarrassant attirail de jeunes esclaves et de timides servantes. […] J’ai tué, moi (car il oserait le dire, après avoir délivré la patrie au péril de ses jours) ; j’ai tué celui que des femmes de la première distinction ont surpris voulant souiller, par un adultère infâme, les plus saints des mystères ;celui que le sénat a plus d’une fois résolu de punir de mort, pour expier, par son supplice, la profanation de nos cérémonies religieuses ; celui qui, à la tête de vils esclaves, a chassé de Rome un citoyen que le sénat, que le peuple, que toutes les nations regardaient comme le conservateur de Rome, et le sauveur de toutes les nations ; celui qui donnait et ôtait les royaumes, qui distribuait à son gré toute la terre ; celui, etc. ».

34. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

35. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15

. — Ce pronom est des deux genres : masculin, si c’est un homme qui parle ; féminin, si c’est une femme. […] 35. — Il est des deux genres ; masculin, si c’est à un homme qu’on parle ; féminin, si c’est à une femme.

36. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

De ce chef-d’œuvre date, pour ainsi dire, la création du premier homme et de la première femme dignes de figurer à jamais sur la scène française, aux applaudissements de la postérité, en compagnie d’Horace, de Cinna, de Polyeucte et de Pompée. […] Dis-moi, si tu le peux, dis le nom de ta femme. […] Je ne te parlais point de l’état déplorable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’amour t’en parlerait assez, Et je ne voulais pas de sentiments forcés ; Mais cette amour si ferme et si bien méritée Que tu m’avais promise, et que je t’ai portée1, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir ? […] Ne reconnais-tu plus ni beau-père, ni femme, Sans amitié pour l’un, et pour l’autre sans flamme ? […] Sonnet sur la mort de demoiselle Élisabeth Ranquet, femme de M. du Chevreul, écuyer, seigneur d’Esturnville.

37. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Enfin les messieurs revenaient, et ce moment si attendu n’apportait pas un grand changement dans la manière d’être des femmes : les hommes continuaient leur conversation auprès de la cheminée ; les femmes restaient dans le fond de la chambre, distribuant les lasses de thé ; et, quand l’heure du départ arrivait, elles s’en allaient avec leurs époux, prêtes à recommencer le lendemain une vie qui ne différait de celle de la veille que par la date de l’almanach et par la trace des années, qui venait enfin s’imprimer sur le visage de ces femmes comme si elles eussent vécu pendant ce temps. […] Dieu l’a donnée, cette patrie, aux hommes qui peuvent la défendre, aux femmes qui, pour elle, consentent aux dangers de leurs frères, de leurs époux et de leurs fils. […] Troublé des pleurs de sa femme, hors d’état de se résoudre seul, Charles convoqua d’abord un conseil privé, puis les évêques. […] Sans répondre un seul mot, il passa outre, et bientôt il perdit de vue les portes de la ville où sa femme et ses trois enfants restaient pour attendre son retour. […] Ses femmes, qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant.

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