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247. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Vermeil, eille est un adjectif qui exprime l’Idée d’un ronge incarnat.

248. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Voici de quel ton Lysias s’exprime : « Les Trente prononcèrent contre Polémarque15 leur sentence accoutumée : ils lui ordonnèrent de boire la ciguë, et bien loin de le juger et de lui permettre de se défendre, ils ne daignèrent pas même l’informer de la cause pour laquelle il devait mourir.

249. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Il excelle surtout à exprimer les sentiments doux et touchants, et nul historien n’est plus pathétique ».

250. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Partant de ce principe, que la nature est remplie de contrastes, qu’on y trouve le laid à côté du beau, le ridicule et le grotesque à côté du sublime, il représente ces mêmes contrastes sur la scène : il ne cherche pas, comme la tragédie, à élever, à ennoblir tout ce qu’il touche ; il exprime la nature telle qu’elle est, comme une médaille qui reproduit en saillie les creux du moule où elle a été coulée.

251. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

L’héroïsme est le principal ressort de son théâtre ; il nous propose des vertus altières et de grands caractères, dans une langue nerveuse et concise qui exprime par de sublimes accents le triomphe du devoir sur la passion.

252. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Je parais en dire beaucoup : considérez comment je m’exprime ; car ce n’est ni pour exagérer, ni pour grossir l’accusation, que je rassemble tant de choses. […] Quelle voix, quels poumons, quelles forces pourraient exprimer toute l’atrocité de cette seule action ? […] c’est ce qu’il est difficile d’exprimer. […] Ils me firent voir aussi que le décret qu’ils avaient rendu à l’avantage de Verrès était moins un éloge qu’une satire fine, qui remettait devant les yeux les infamies et les maux de sa préture ; car c’est ainsi qu’on s’exprimait : « Que Verrès n’avait fait battre personne de verges ; » vous devez juger par là qu’il fit périr sous la hache des personnes aussi illustres qu’innocentes : « Qu’il avait gouverné la province avec vigilance ; » lui dont toutes les veilles ont été consacrées à l’infamie et à l’adultère. […] Quoique mon âme soit pénétrée de l’affliction la plus profonde, je ne dois pas moins faire de nouveaux efforts pour m’exprimer dans tout le reste d’une manière qui réponde à mon sujet et à ma douleur ; car le grief dont il s’agit en ce moment est d’une telle nature, que lorsqu’on est venu m’en informer pour la première fois, j’ai cru que je n’en pourrais pas faire usage.

253. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Il faut être bien sûr de ses raisons et de la manière dont on les fera valoir, pour s’exprimer avec cette confiance devant un peuple d’avance persuadé qu’il n’y avait plus rien à espérer, et qui croyait voir déjà Philippe aux portes d’Athènes.

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