Laissons de côté le personnage politique, indépendant, mobile, ardent, capricieux, épris de la popularité, royaliste et libéral, aussi embarrassant pour ses amis que redoutable pour ses ennemis. […] Le monde, ennemi de sa longue domination, avait premièrement brisé et fracassé toutes les pièces de ce corps admirable, et parce qu’encore tout mort, renversé et défiguré, il lui faisait horreur, il en avait enseveli la ruine même. […] Mais était vraisemblable que ces membres dévisagés qui en restaient, c’étaient les moins dignes, et que la furie des ennemis de cette gloire immortelle les avait portés premièrement à ruiner ce qu’il y avait de plus beau et de plus digne ; que les bâtiments de cette Rome bâtarde qu’on allait à cette heure arrachant à ces masures, quoiqu’ils eussent de quoi tenir eu admiration nos siècles présents, lui faisaient ressouvenir proprement des nids que les moineaux et les corneilles vont suspendant en France aux voûtes et parois des églises que les huguenots viennent d’y démolir. » 1.
J’irais donner dans Notre-Dame, à nos ennemis, le spectacle d’un religieux qui a peur après avoir affiché le courage, qui se cache après s’être montré, qui demande grâce et merci en considération de son déguisement volontaire ? […] Tout ce qui lui vient de ses ennemis est bon pour elle ; la honte qui lui vient des siens est la seule chose qui soit capable de lui inspirer du découragement. […] J’ai la certitude qu’aucun parti ne me soutiendra jamais, parce que jamais je ne donnerai de gages à un parti humain ; j’ai aussi cette autre certitude que, demeuré à une place trop visible, je prêterai toujours le flanc aux attaques de mes ennemis par la naïveté de mes impressions et la hardiesse de mon discours2.
Ministre de la vérité et de la vertu, il a à combattre de puissants ennemis : d’un côté, les erreurs de l’esprit, où la faiblesse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les passions du cœur, jamais satisfaites, jamais calmées. […] Henri IV trouva souvent à propos ces élans d’éloquence guerrière ; il disait, à la bataille d’Ivry : « Compagnons, vous êtes Français, je suis votre roi, voilà l’ennemi ; nous courons aujourd’hui même fortune.
Quelques-unes de ces fleurs artificielles ont conservé de la fraîcheur et de la grâce2 Le vieillard de virgile Aux lieux où le Galèse1, en des plaines fécondes, Parmi les blonds épis roule ses noires2 ondes, J’ai vu, je m’en souviens, un vieillard fortuné3 Possesseur d’un terrain longtemps abandonné : C’était un sol ingrat, rebelle à la culture, Qui n’offrait aux troupeaux qu’une aride verdure4, Ennemi des raisins, et funeste5 aux moissons. […] Le chancelier de l’Hôpital, avant sa disgrâce, s’écrie : « O mes ennemis, en facilitant ma retraite, vous avez plus fait pour moi que mes amis les plus chers !
Il contribua beaucoup au gain de la fameuse bataille de Bouvines, en 1214, et y enleva douze enseignes impériales aux ennemis.
Les ennemis rendirent son corps, après l’avoir embaumé.
L’envie lui suscita des ennemis qui le calomnièrent jusques dans sa conduite privée.