Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père ? […] Ne voyez-vous pas un enfant qui croît et s’élève comme un géant ? […] sur moi seul il faut porter vos coups, Cet enfant n’a rien fait, n’a rien pu contre vous ; Arrêtez ! […] Racine admirait surtout ce vers, et le faisait admirer à ses enfants. […] À cette nouvelle : Gorgias, dit-il, fidèle gouverneur de mes enfants, cachez-les, veillez sur eux, et faites qu’ils puissent arriver à l’adolescence !
Comptez-lui nos six enfants. […] Montrerez-vous encore votre colère et votre puissance contre l’enfant qui vient de naître (duc de Bretagne) ? […] Les deux élisions du premier vers semblent exprimer la précipitation du père qui dévore l’espace dont il se trouve séparé de ses enfants. […] Sa piété, voilà ce qui cause son malheur, celui de ses enfants. […] Ainsi l’on dit qu’un cheval est ferré d’argent, qu’un enfant va à cheval sur un bâton.
Mais quand le mot amours signifie les jeux, les ris, les attraits, représentés par les poètes, sous la figure de petits enfants ailés, il est masculin : = les amours badins ; les petits amours. […] Ainsi en écrivant au singulier : un mouvement violent ; un enfant charmant, etc., on écrit au pluriel : des mouvements violens, des enfants charmans, etc. […] Quand je dis, le père corrige l’enfant, j’exprime par ce verbe une action que fait le père, et dont l’enfant peut recevoir ou souffrir l’impression. Je pourrais dire en effet, sans changer le sens de la phrase : l’enfant est corrigé par le père. Alors l’impression de cette action serait reçue ou soufferte par l’enfant.
Multipliez vos jours, comme les cerfs et les corbeaux que la fable ou l’histoire de la nature fait vivre durant tant de siècles ; durez autant que ces grands chênes sous lesquels nos ancêtres se sont reposés, et qui donneront encore de l’ombre à notre postérité ; entassez dans cet espace qui paraît immense, honneurs, richesses, plaisirs : que vous profitera cet amas, puisque le dernier souffle de la mort, tout faible, tout languissant, abattra tout à coup cette vaine pompe avec la même facilité qu’un château de cartes, vain amusement des enfants ? […] Ailleurs, Bossuet appelle la naissance des enfants, « cette recrue continuelle du genre humain ».
Pleure, Jérusalem ; pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureux homicides ; De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé… Où menez-vous ces enfants et ces femmes ? […] D’où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu’en son sein elle n’a point portés ?
Thomas était le plus honnête, le plus vertueux des hommes ; et ce même écrivain, dont la morgue et l’emphase sont, en général, les caractères distinctifs, avait dans sa conduite et dans ses mœurs la simplicité d’un enfant. […] Nous entendions les cris de nos femmes et de nos enfants qui nous demandaient du pain. […] permets ce nom à un vieillard qui t’a vu naître et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux devoirs de celui qui commande, aux droits de ceux qui obéissent.
J’ai vu, j’en suis témoin croyable, Un jeune enfant armé d’un fer vainqueur, Le bandeau sur les yeux, tenter l’assaut d’un cœur Aussi peu sensible qu’aimable. Bientôt après, le front élevé dans les airs, L’enfant, tout fier de sa victoire, D’une voix triomphante en célébrait la gloire, Et semblait pour témoin vouloir tout l’univers. Quel était cet enfant dont j’admirai l’audace ?