J’ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. […] Les dieux. […] L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux : Soit que, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa future grandeur.
ce que disaient nos pères, Que, lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des dieux ? […] L’espoir en dieu Ah !
O dieux, vous le savez, quelle fut ma joie quand je sentis que mes mains le touchaient ! […] Dieux ! […] Dieu l’a dit : vous êtes des Dieux ; mais, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des hommes ! […] Plut aux Dieux que vous-même eussiez vu de quel zèle Cette troupe entreprend une action si belle.
C’étoient, selon la fable, des dieux domestiques et particuliers à chaque famille.
Toute ma vie il sera peint devant mes yeux ; et si jamais les dieux me faisaient régner, je n’oublierais point, après un si funeste exemple, qu’un roi n’est digne de commander et n’est heureux dans sa puissance qu’autant qu’il la soumet à la raison. […] Elle s’écrie : J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux. […] Oh dieux ! […] Non, non, ne souffre pas que ces peuples farouches, Ivres de notre sang, ferment les seules bouches Qui dans tout l’univers célèbrent tes bienfaits ; Et confonds tous ces dieux qui ne furent jamais.
Mais si l’on peut admettre le deus ex machina, ce dieu, en aucun cas, ne doit être le hasard. […] A la fin de l’admirable harangue De suppliciis, l’orateur foudroie Verrès, en invoquant successivement contre lui tous les dieux et toutes les déesses, dont ce brigand avait pillé les temples, et en appelant le ciel même à son aide contre son sacrilége adversaire.
Si vous êtes résolus d’imiter Philippe, ce que jusqu’ici vous n’avez pas fait ; si chacun veut bien s’employer de bonne foi pour le bien public, les riches en contribuant de leurs biens, les jeunes en prenant les armes ; enfin, pour tout dire en peu de mots, si vous voulez ne vous attendre qu’à vous-mêmes, et vaincre cette paresse qui vous lie les mains, en vous entretenant de l’espérance de quelques secours étrangers, vous réparerez bientôt, avec l’aide des dieux, vos fautes et vus pertes, et vous tirerez vengeance de votre ennemi. Car ne vous imaginez pas que cet homme soit un dieu qui jouisse d’une félicité fixe et immuable, Il est craint, bat, envié, et par ceux-là mêmes qui paraissent les plus dévoués à ses intérêts.