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109. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

qui aurait recours à lui dans ses afflictions, et enfin à quel usage de la vie le pourrait-on destiner ? […] J’ai cru avoir rempli ma destinée dès que je n’ai plus eu à faire de grandes choses. […] Alors il fallut, s’abandonner seul à sa destinée. […] Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. […] Suivons aveuglément ma triste destinée : Pour m’exposer à tout achevons l’hyménée.

110. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »

Destiné à donner en tout le ton à son siècle, c’est lui qui, le premier, osa s’affranchir de la tâche imposée jusqu’alors aux académiciens récipiendaires, et parler, dans son discours, d’autre chose que de Louis XIV et du cardinal de Richelieu.

111. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Le recueil destiné à ceux du second cycle en contient de plus étendues : ici nous n’avons dit que le strict nécessaire, en nous attachant du moins à fournir toujours au lecteur des renseignements exacts et précis. […] J’ai destiné une partie de cet après-dîner à vous écrire dans ce jardin, où je suis étourdie de trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête. […] Mais, comme le dieu eut honte de l’envoyer dans le corps d’un homme sage et vertueux, il le destina au corps d’un harangueur ennuyeux et importun, qui mentait, qui se vantait sans cesse, qui faisait des gestes ridicules, qui se moquait de tout le monde, qui interrompait toutes les conversations les plus polies et les plus solides, pour des riens ou les sottises les plus grossières. […] (Romans : Zadig ou la Destinée, histoire orientale, chap.) […] Un Arabe qui se destine à ce métier de pirate de terre, s’endurcit de bonne heure à la fatigue des voyages, il s’essaye à se passer du sommeil, à souffrir la faim, la soif et la chaleur ; en même temps il instruit ses chameaux, il les élève et les exerce dans cette même vue ; peu de jours après leur naissance, il leur plie les jambes sous le ventre, il les contraint à demeurer à terre, et les charge, dans cette situation, d’un poids assez fort qu’il les accoutume à porter et qu’il ne leur ôte que pour leur en donner un plus fort.

112. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Cet ouvrage et celui de Cicéron, bien dignes de servir à jamais de modèles en ce genre, doivent être sans cesse lus et médités par tous ceux qui se destinent à courir la carrière de l’éloquence.

113. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

Les premières sont des ouvrages destinés, la plupart du temps, au public, et qui sont naturellement soumis aux règles convenables à ces ouvrages mêmes.

114. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

Le charme de ces confidences destinées à son frère tient à la sincérité qui les inspira.

115. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

La rhétorique est donc utile à tous, même à ceux qui ne se destinent pas à parler en public. […] Il appartient à Bossuet de commencer ainsi l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans : J’étais donc encore destiné à rendre ce devoir funèbre à très haute et très puissante princesse Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans. […] ô mortels ignorants de leurs destinées ! […] Le style simple serait destiné à instruire, le style tempéré à plaire, et le style sublime à toucher. […] Elle diffère du sermon en ce que celui-ci s’adresse généralement à des hommes qui croient les vérités de la foi, tandis que la conférence est destinée à éclairer ceux qui doutent, ou à ramener les indifférents et les impies.

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