La Judée, par exemple, dont il est question ici, ne présente partout qu’un sol aride, coupé de ravins, hérissé de rochers : pendant les chaleurs de l’été, la terre était impitoyablement dévorée de l’ardeur du soleil ; la privation d’eau y était donc le plus grand malheur que l’on eût à redouter, et la découverte d’une source ou d’un peut ruisseau changeait pour un moment la face entière de la nature, et ramenait aux idées douces de plaisir et de bonheur.
L’ordre chronologique est nécessaire à l’histoire ; mais on est parfois obligé de s’en écarter, pour ne pas couper un récit et disloquer l’enchaînement des faits.
Nous ressemblons tous à ces bûcherons qui se font un abri de quelques jours au pied d’un arbre, et qui, après avoir détruit tout ce qui est autour, coupent aussi le tronc contre lequel ils appuyaient la tête, et s’en vont.
Combien à la plaine de Caux, Bien que de verts chemins coupée, Je préfère avec ses échos Cette république escarpée !
style coupé ? […] Au style périodique est opposé le style coupé. […] Le style coupé est plus léger, plus vif, plus brillant. […] La lettre de Mme de Sévigné sur la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc employer le style périodique ou le style coupé de préférence, selon la nature et le caractère général de l’ouvrage.
Les chiens coupent, lorsqu’ils prennent les devants sur la bête, en quittant sa voie.
Il a peur de faiblir, et son stoïcisme chrétien s’endurcit jusqu’à la cruauté, pour couper court aux prières. […] Déployez vos rigueurs, brûlez, coupez, tranchez : Mes maux seront encor moindres que mes péchés.