La satire était chez les Grecs une espèce de drame qui tenait de la tragédie et de la comédie.
J’y vois de la concision, de la correction, et même une sorte d’élégance : c’est ce qu’on trouve dans les dialogues enjoués de la comédie. […] C’est ainsi qu’il y a, dans une tragédie ou une comédie, l’ exposition, c’est-à-dire l’introduction au sujet ; le nœud, c’est-à-dire l’instant où l’intrigue se noue ; la péripétie, en d’autres termes, le moment où l’intérêt s’accroît, se complique et arrive à son comble ; enfin le dénoument, qui décide et termine l’action : parties essentielles qui concourent toutes à développer une idée, soit l’enthousiasme religieux comme dans Polyeucte, soit l’amour maternel comme dans Mérope, soit l’hypocrisie comme dans Tartufe.
Molière, dans ses comédies, a dépeint les sottises des hommes. […] Mes comédies vivront plus que vos ouvrages. — Avis.
Dans la comédie du Méchant, Chloé, qui croit avoir aperçu Valère, presse Lisette, sa suivante, d’aller s’informer si c’est bien lui. […] L’orateur qui pourrait y tomber, nous rappellerait cet avocat de la comédie des Plaideurs, qui, parlant pour un chien qui a mangé un chapon, commence son plaidoyer par ce grave début : Messieurs, tout ce qui peut étonner un coupable, Tout ce que les mortels ont de plus redoutable, Semble s’être assemblé contre nous par hasard, Je veux dire la brigue et l’éloquence ; car, Etc… (Racine.)
Au moyen du questionnaire suivant, applicable à toute œuvre littéraire, narration, portrait, parallèle, discours, tragédie, comédie, etc., l’élève peut faire oralement ou par écrit l’analyse dont d’abord il lui a été donné connaissance.
Par lui l’épopée a conquis ses droits, et de ces deux chefs-d’œuvre, comme d’une source féconde, vont dériver en leur temps et le drame de la tragédie et celui de la comédie, La poésie elle-même n’aura plus de secrets : ils se sont tous révélés dans le vers d’Homère.
Cependant, quoique je n’ai travaillé que sur ces sujets si exposés aux yeux de tout le monde, je puis vous prédire que mes comédies vivront plus que vos sublimes ouvrages.