Dieu est le poëte, et les hommes ne sont que les acteurs : ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel, et c’est souvent un faquin qui doit en être l’Atrée ou l’Agamemnon. […] Tibère Que les princes se glorifient tant qu’il leur plaira de ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parlent tant qu’ils voudront de l’indépendance de leurs couronnes ; il y a deux tribunaux dont ils ne peuvent décliner la juridiction, et devant lesquels il faut tôt ou tard qu’ils se présentent : c’est au dehors le tribunal de la renommée, et celui de la conscience au dedans.
À un père sur la mort de sa fille J’apprends avec déplaisir, monsieur, mais en même temps avec beaucoup d’édification, la mort de mademoiselle votre fille cadette, et je ne sais si je dois vous consoler de l’avoir perdue ou vous féliciter de l’avoir rendue au ciel dans un état d’innocence et de pénitence dont j’ai été tout à fait touché. […] Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’avez point encore oublié, messieurs ; cette funeste nouvelle se répandit par toute la France comme un brouillard épais qui couvrit la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres de la mort.
[Notice] Fils d’une race noble, mais dont la fortune était déchue, né au château du Cayla, sous le ciel inspirateur de la gaie science, élevé dans un milieu patriarcal, Maurice de Guérin appartient à la famille des René et des Oberman. […] Le tumulte immense de la mer, la course bruyante des vagues, celle, non moins rapide, mais silencieuse, des nuages, les oiseaux de marine qui flottaient dans le ciel et balançaient leurs corps grêles entre deux ailes arquées et d’une envergure démesurée, tout cet ensemble d’harmonies sauvages et retentissantes qui venaient toutes converger à l’âme de deux êtres de cinq pieds de hauteur, plantés sur la crête d’une falaise, secoués comme des feuilles par l’énergie du vent, et qui n’étaient guère plus apparents dans cette immensité que deux oiseaux perchés sur une motte de terre : oh !
Du ciel et des astres. […] Il y a dans le ciel sept étoiles principales : le Soleil, la Lune, Saturne, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus ; elles sont appelées planètes, parce qu’elles paraissent errer dans le ciel. […] Le coq, seul entre tous les oiseaux, regarde fréquemment le ciel. — 6. […] Les hommes qui avaient rendu service à l’humanité étaient élevés au ciel. […] En songeant aux choses du ciel, nous méprisons celles de la terre. — 7.
Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre5, La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom), Capable d’enrichir en un jour l’Achéron1, Faisait aux animaux la guerre. […] Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation très-critique, d’opposer les miens aux siens ! […] Le ciel réserve aux humains, jusqu’à leurs derniers moments, le recours de son indulgence et de ses faveurs.
Dans quel repos, ô ciel ! […] Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde, Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis par les hommes. […] En effet, pourquoi le ciel devait-il faire l’honneur à Pompée de rendre les Romains esclaves après sa mort ? […] » On y trouve aussi l’imprécation, figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure contre un objet odieux. […] Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance !