Remarquez-y l’art de choisir les détails qui préparent l’aventure sombre, et rendent les craintes vraisemblables jusqu’au dénoûment plaisant qui est un éclat de rire.
Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfection, qui ont cherché le naturel dans les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre Virgile français.
Quelques-uns des livres, que le critique judicieux et délicat avait choisis, sont dans les mains de nos élèves. […] C’est donc toujours un objet sérieux, intéressant, problématique, et relatif à l’un de ces trois points, le juste, l’honnête et l’utile, qu’il faut choisir, même dans les poètes, pour y exercer les enfants. […] C’est que cette naïveté est dépourvue de mots choisis et d’harmonie. […] Le goût dépravé dans les aliments est de choisir ceux qui dégoûtent les autres hommes ; c’est une espèce de maladie. […] Madame, encore un coup, c’est à vous de choisir.
Dédaignant l’affectation et le style fleuri des rhéteurs de son temps, il choisit Périclès pour le modèle de son éloquence, et son caractère distinctif est la force et la véhémence.
Il expia les fautes d’une vie agitée et stérile par des disgrâces, suivies d’un exil et d’une retraite qu’honora son repentir, et que consolèrent des amitiés choisies, entre autres celle de madame de Sévigné.
On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par des images vraies, agréables, touchantes, par des ornemens choisis et bien placés, par une élégance naturelle et soutenue. […] Mais il faut s’adresser plus particulièrement à la première quand il s’agit d’entraîner le peuple, et à la seconde quand on veut déterminer une réunion d’hommes choisis. […] Si par exemple, je veux savoir moi-même ou prouver à d’autres que Dieu doit être adoré, je choisis pour idée moyenne celle de l’être tout-puissant. […] Ils les appellent conditionnels, quand ils renferment la conjonction si ; disjonctifs, lorsque, par la conjonction ou, ils proposent comme le dilemme deux partis à choisir ; copulatifs, quand ils contiennent la liaison et. […] Voici comment il s’exprime en s’adressant aux juges de Roscius d’Amérie : « Avez-vous été choisis pour condamner ceux que les acquéreurs et les sicaires n’auraient pu égorger ?
Dans le théâtre moderne, l’homme a recouvré son libre arbitre et sa dignité : il peut choisir entre le bien et le mal ; son bonheur et son malheur dépendent de lui, de sa volonté ; par conséquent, il doit répondre de ses actes et s’attendre à une < récompense ou à un châtiment, selon le parti qu’il embrassera. […] Il n’a pas le ton élevé de la tragédie ; il choisit ses personnages autour de nous ; il représente la société telle qu’elle est ; enfin, il est l’expression des mœurs modernes.