» Au bruit de sa convalescence, avec quel transport nous passâmes de l’excès du désespoir à l’ivresse de la joie !
Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux, à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse !
où donc le bruit des flammes et des vagues ?
Il se tenait et marchait un peu courbé, avec un faux air6, plus humble que modeste, et rasait toujours les murailles, pour faire place avec plus de bruit, et n’avançait qu’à force de révérences respectueuses, et comme houleuses7, à droite et à gauche, à Versailles.
… D’abord un bruit léger rasant le sol comme l’hirondelle avant l’orage, pianissimo,2 murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné.
La renommée est, suivant les cas ou les besoins de la cause, une vaine rumeur, un faux bruit ou la voix du peuple, le cri de la conscience publique. […] Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. […] Faut-il peindre des cris déchirants, le bruit cruel des fouets, le grincement du fer, le fracas des chaînes ? […] S’émeut au bruit est faible. […] Sera-ce entre ces murs que mille et mille voix Font résonner encor du bruit de ses exploits ?
Mais qu’importe la gloire et ce bruit misérable que l’on fait en ce monde, si quelque chose de lui subsiste dans un monde meilleur, si l’âme que nous avons aimée respire encore, avec ses sentiments et ses pensées sublimes, sous l’œil de celui qui le créa ?