Mon cœur, cependant, vous envoie ses vœux ; il demande pour vous, sinon le bonheur qui n’est point d’ici-bas, du moins ces secrètes consolations que la Providence fait couler d’en haut sur les âmes malades, ces joies intimes qui n’ont point de nom, parce qu’elles passent sur la terre comme quelque chose d’un autre monde, comme le souffle lointain de la patrie. […] Le complaisant intéressé C’est bien le meilleur des hommes que Physcon3 ; il n’a rien à lui, pas même sa conscience4 : tout est à ses amis, et il a constamment eu le bonheur de compter parmi eux tous les gens au pouvoir.
que mon bonheur est empoisonné ! […] qu’il est triste de chercher le bonheur loin de vous ! […] Cependant le bonheur des hommes mérite bien aussi quelque attention. […] Il a fui son bonheur, il a méconnu ses vrais amis ; et c’est plutôt aujourd’hui le Juif errant que le philosophe Socrate. […] Les hommes ne méritent certainement pas qu’on se livre à leur jugement, et qu’on fasse dépendre son bonheur de leur manière de penser.
« Le grand intérêt de chaque citoyen consiste moins dans sa prospérité personnelle, que dans le bonheur de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plus heureux, si sa patrie vient à tomber, tombe nécessairement avec elle ; tant qu’elle se soutient, il trouve dans le bonheur général les moyens de réparer ses propres disgrâces. […] » D’après ces craintes motivées, et la persuasion où je suis que nous avons besoin d’une grande sagesse et d’un bonheur plus grand encore pour réussir, je ne veux laisser au hasard que le moins qu’il sera possible, et ne partir que bien muni de tous les secours que la prudence conseille pour assurer le succès de l’entreprise. […] Mets un mors à ton bonheur, tu le maîtriseras plus aisément.
Ils ne songèrent point à prendre pour sujet spécial de leurs compositions la tranquillité et les plaisirs de la campagne, tant que ces biens furent pour eux des objets familiers et d’une jouissance journalière ; ce fut lorsque les hommes, réunis dans les grandes villes, commencèrent à se plaindre de toutes les misères que la corruption y avait entassées, cl à regretter la vie douce et innocente dont avaient joui leurs ancêtres au milieu des scènes champêtres et des occupations pastorales, qu’ils conçurent l’idée de célébrer ce bonheur dans leurs vers, et que la poésie pastorale revêtit sa forme actuelle. […] Le bonheur des bergers doit-il être sans mélange ? […] Un berger, vainqueur dans les jeux ou qui aura réussi à plaire, pourra chanter sou bonheur et sa gloire.
Mais non : ton bonheur est de rester ignorée, je n’aurai pas la cruauté de le détruire. […] Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblables. […] Le bonheur du foyer ne se voit nulle part. […] Toutefois, sans la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide bonheur ? […] tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudrais du bonheur.
Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la convoitise et la satiété, la satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un moment où il est accablé de son bien-être, s’avise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bois, et y prend ce qui lui a le moins coûté de tout son luxe, ce qu’il avait peut-être gardé, comme prévoyance, de sa médiocrité première, un livre qui le rend un moment à lui-même, et lui fait savourer la différence du bien-être par l’argent au bonheur par l’esprit1 !
La scie n ce des armes, les vertus guerrières, la réputation et le bonheur, telles sont les qualités qui forment un général parfait, et Cicéron va nous prouver que Pompée les réunit. […] » Science des armes, vertus guerrières, réputation et bonheur : voilà ce qui, selon moi, constitue essentiellement le grand général. […] « Puis donc que la guerre actuelle est tellement indispensable, qu’il est impossible d’y renoncer ; puisqu’elle est si importante, que rien n’en doit détourner notre attention ; puisqu’enfin nous en pouvons remettre le commandement à un général qui réunit à une connaissance profonde de l’art militaire, toutes les vertus d’un guerrier, une brillante réputation, et le bonheur le plus constant, balancerez-vous, Romains, à consacrer au salut et à l’agrandissement de la république, le bien inestimable qui nous est offert et accordé par les Dieux immortels !