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104. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Le bonheur est le port où tendent les humains ; Les écueils sont fréquents, les vents sont incertains. […] Quel charme ajoute à cette belle description le sentiment si heureusement prêté à la terre, aux oiseaux, aux fleurs, etc., qui partagent le bonheur d’Adam ! Et avec quel intérêt nous partageons, à notre tour, un bonheur si bien senti et peint sous des images si enchanteresses !

105. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

— Songez-vous — au bonheur qui les a signalés ? […] Mais j’aperçois venir madame la comtesse De Pimbesche… Soudain le mont liquide élevé dans les airs Retombe… 2° Lorsqu’il y a une suspension subite dans le sens, lorsqu’on s’interrompt soi-même, ou que dans le dialogue on est interrompu par un autre : Faut-il qu’en ce moment un scrupule timide Perde… Mais quel bonheur nous envoie Atalide ? […] Que pourront vos ligues formées Contre le bonheur de nos jours, Quand le bras du Dieu des armées S’armera pour notre secours ?

106. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Les rimes sont entremêlées, lorsqu’une rime masculine est séparée de celle qui y répond par une ou deux féminines, ou lorsqu’entre deux rimes féminines, il se trouve une ou deux rimes masculines, comme dans cet exemple : J’ai cherché ce bonheur qui fuyait de mes bras, Dans mes palais de cèdre, au bord de cent fontaines ; Je le redemandais aux voix de mes sirènes139 : Il n’était point dans moi ; je ne le trouvais pas. […] Que pourront vos ligues formées Contre le bonheur de nos jours, Quand le bras du Dieu des armées S’armera pour notre secours.

107. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Le véritable bonheur de l’enfance O bienheureux mille fois L’enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix1, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! […] Le bonheur des méchants comme un torrent s’écoule3.

108. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Pour lui, la justice c’est l’intérêt de la république ; la vertu, c’est le sacrifice à la patrie ; le bonheur suprême, c’est de vaincre et de commander. […] » Moi, caressant ta barbe, qu’aujourd’hui je touche en suppliante, je te répondais : « — Et toi, mon père, quand tu seras vieux, aurai-je le bonheur de t’avoir auprès de moi, dans ma maison, et de te rendre les soins que tu donnes à mon enfance ? 

109. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »

Nous en citerons, pour preuve, quelques fragments du discours prophétique, où, vingt ans avant la révolution, l’orateur-magistrat la dénonçait au roi, à la France, à l’Europe entière ; en exposait le but, le plan, les moyens, les auteurs, de manière à ne pas laisser l’ombre d’un doute sur l’existence de cette effrayante conspiration contre le bonheur et la moralité de tous les peuples.

110. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Il y procédait pourtant d’une vitesse toujours égale, et trouvait moyen, sans perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne, il buvait aussi fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt c’était à celle de mon père et de ma mère4, dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avoir un fils tel que moi.

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