Par conséquent nos orateurs ne doivent point parler tout-à-fait comme parlaient ceux d’Athènes et de Rome. […] Ce fut celle d’Antoine et de Crassus, que Cicéron regarde comme les deux plus grands orateurs de Rome. […] Il prouve l’une par l’accumulation des attentats que l’audace, la violence, l’impiété de Clodius lui avaient fait commettre dans Rome ; c’était le plus facile. […] Le premier est le plus audacieux des acquéreurs ; l’autre, qui ne connaît ni le fonum ni les tribunaux, redoute les procès et même l’approche de Rome. […] On voit, par ce qu’il raconte des orateurs de Rome, et par ce qu’il dit de lui-même, que le pathétique y était porté jusqu’aux lamentations.
Dans ses hideux tableaux Rome entière respire : Le juge vend la loi, le Sénat vend l’Empire. […] Ce mètre répond à l’allure d’Horace dans son ode sur les discordes civiles de Rome. […] On attribue à Stésichore, poète lyrique, grec, né en Sicile, dans le vie siècle avant l’ère chrétienne, l’apologue de l’Homme et du Cheval que Phèdre a imité, Après ces auteurs, nous citerons comme ayant excellé dans la fable, Ésope et Babrius chez les Grecs, Phèdre à Rome, et chez nous, La Fontaine, Lamotte, Florian, Aubert, Bailly, etc.
Avertissement pour la nouvelle édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs français, à l’usage du premier cycle de l’enseignement secondaire, est destinée à la fois aux élèves de la section A et à ceux de la section B : c’est qu’en effet, dans un grand nombre de lycées et de collèges, les deux sections se trouvent, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même maître. En raison des besoins plus divers auxquels ce volume doit désormais répondre, on ne s’étonnera pas que nous l’ayons enrichi d’un certain nombre d’extraits nouveaux. Aussi bien, nous sommes-nous toujours efforcé, dans cette édition comme dans les précédentes, de choisir des morceaux de caractère différent et d’étendue variée, et qui parussent mieux faits les uns pour être appris par cœur, les autres pour être lus en classe ou dans la famille. Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et de Villehardouin à Commynes. Mais nous avons groupé ces extraits dans une introduction paginée à part : les plus anciens sont accompagnés d’une traduction ; ceux du xve siècle, de notes nombreuses.
Les Paroles d’un croyant furent l’évangile aventureux de sa rébellion contre les arrêts de Rome.
Au moment de s’embarquer à Messine, et se croyant déjà sauvé, il avait proféré quelques menaces de dénoncer Verrès à son arrivée à Rome, et de l’appeler à se justifier d’avoir mis dans les fers un citoyen romain. […] Parmi les écrivains de la Grèce et de Rome, quelques-uns assurément sont plus estimables que d’autres ; il en est même qui sont presque sans mérite. […] Ils nous représentent, entre les principaux citoyens de l’ancienne Rome, une conversation où président la liberté, la politesse et la dignité. […] À cet égard, ils ont peut-être un avantage sur les poètes de la Grèce ou de Rome, dont les comparaisons, par leur extrême étendue, coupent la narration d’une manière trop sensible, et laissent aisément apercevoir les recherches et le travail de l’auteur. […] Rien n’était plus noble, rien ne se rapprochait plus de la dignité de la poésie épique ; d’un autre côté, rien n’était plus fait pour intéresser les Romains et flatter leur orgueil, que de rapporter l’origine et la fondation de Rome à un héros aussi illustre qu’Énée.
Rome n’est plus dans Rome ; elle est toute où je suis. […] Mais je cherche un trépas utile à votre gloire ; Et Rome, unique objet d’un désespoir si beau, Du fils de Mithridate est le digne tombeau. […] Rome triomphe d’Albe, et c’est assez pour nous ; Tous nos maux à ce prix doivent nous être doux. […] Ainsi raisonne Mithridate avec ses fils : Ne vous figurez point que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée, etc. […] ) Rome, sur les autels prodiguant les victimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes.
Pollion s’occupait d’une tragédie sur les guerres civiles dont Rome venait d’être le théâtre. […] Rome sauvée). […] Et ce même Sénèque et ce même Burrhus, Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus.