Il justifie ainsi, dans un autre endroit, la manière dont il avait parlé des tyrans, oppresseurs de Rome, avant que Trajan la rendît heureuse : 102« Omnia patres conscripti, quæ de aliis principibus à me dicuntur aut dicta sunt, eò pertinent, ut ostendam quàm longâ consuetudine corruptos depravatosque mores principatûs parens noster reformet et corrigat : alioqui nihil non parùm gratè sine comparatione laudatur.
Nommé auditeur de rote à Rome, ramené à Paris par le patronage du cardinal de Grammont, il dut à un mariage heureux la charge de conseiller au Parlement, et le chancelier Olivier le députa comme ambassadeur au concile de Trente.
Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. […] C’est que Paul a des moyens pour persuader que la Grèce n’enseigne pas, et que Rome n’a pas appris.
Le Jules César de Shakespeare présente deux parts de la vie de Brutus, et non un seul péril de ce romain ; cette pièce, qui contient plusieurs mois, se compose de la mort de César dans Rome et de la mort de Brutus à la bataille de Philippes. […] Quoi de plus invraisemblable, en effet, que de transporter la scène de Paris à Constantinople, de Madrid à Londres, et de représenter Cassius et Brutus à Rome au premier acte, et en Thessalie dans le cinquième, comme l’a fait Shakespeare, dans son Jules César ? […] Le spectateur ne se croit pas transporté à Athènes ou à Rome, lorsqu’il voit un Grec ou un Romain paraître sur le théâtre. […] Ainsi, dans les Horaces, le sort de Rome est entre les mains de trois combattants ; dans Iphigénie en Aulide, la Grèce assemblée demande le sang de la fille d’Agamemnon. […] Le discours que Racine met dans la bouche de Mithridate faisant part à ses enfants du dessein qu’il a formé d’aller attaquer les Romains dans Rome même (III. 1), est également admirable par la grandeur des sentiments et la richesse de l’élocution.
On sent bien qu’un tel homme n’aurait persuadé personne à Athènes ou à Rome, et qu’on n’y eût été convaincu que de son ineptie ou de sa perversité.
Villemain, un manuscrit antique trouvé dans les ruines de Rome sous la statue brisée du plus jeune des Gracches. » Ce tribun de dix-huit ans devint plus tard conseiller au Parlement.
Tout le monde ne sent pas le défaut d’harmonie dans les vers : aussi, que de poëtes ont trouvé à Rome une indulgence qu’ils ne méritaient pas ! […] 591Après que ce même peuple, vainqueur, 592eut commencé à étendre 593 ses champs (son territoire) ; 594et qu’ un mur plus vaste 595 eut commencé à entourer la ville (Rome) ; 596et que le Génie (le dieu de la joie) 597 eut commencé à être apaisé impunément, 598les jours de-fête, 599avec du vin bu-toute-la-journée ? […] L’Épitre aux Pisons fut composée vers l’an 745 de Rome : Horace avait alors cinquante-six ans ; mais il est à peu près certain qu’elle ne fut publiée qu’après la mort du poëte, survenue en 746. […] Lucius Pison, vainqueur des Thraces, pacificateur de la Macédoine, puis préfet de Rome, diligentissimus atque idem lenissimus securitatis urbanœ custos, au dire de Velléius Paterculus, était l’ami intime d’Horace. […] C’est de Caton l’Ancien qu’il est question ici, celui-là même qui conduisit de Tarente à Rome le vieux poëte Ennius.