Dieu qui est juste, punira les hommes, qui violent ses commandements. Dans cette phrase, le premier qui est explicatif, parce qu’il ne sert qu’à développer l’idée de justice, renfermée dans le mot Dieu. Le second qui est déterminatif, parce qu’il détermine la signification du mot hommes, en ce qu’il fait connaître qu’on parle, non de tous les hommes, mais seulement de ceux qui violent les commandements de Dieu. […] Il faut dire : les rois sont soumis à Dieu, et en sont dépendants : = votre ami paraît digne de la place qu’il occupe, et bien propre à la remplir : = nous devons toujours nous conduire suivant l’honneur, et conformément à ses principes. […] Ainsi, au lieu de dire ; attendons tout de Dieu, et rien de nous-mêmes ; dites plutôt : attendons tout de Dieu, et n’attendons rien de nous-mêmes.
Bien que du Dieu des armées Tout l’univers soit rempli, Ce n’est qu’aux champs Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette demeure sainte Il marche, et porte la crainte Au front des plus grands guerriers ; Et ses puissances suprêmes Arrachent des diadèmes Les palmes et les lauriers. […] Tels que du haut des montagnes Roulent à larges bouillons Les flots qui dans les campagnes Aplanissent les sillons : Tel de dessus l’hémisphère Dieu descendant en colère Aux méchants ôte le cœur, Et de piques émoussées, Sur les écus entassées, Dresse un trophée au vainqueur.
Si la nature, si les monuments du passé, tels que les tombeaux, les ruines, sont des sujets très propres à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand le poète prendra pour sujet de ses chants Dieu lui-même, ses perfections, sa grandeur, sa majesté, ses bienfaits ? […] Laurentie, un certain mouvement d’enthousiasme qui pousse l’homme vers le ciel ; elle exprime admirablement l’amour et la reconnaissance, elle célèbre les merveilles ; et Dieu dut toujours se montrer à elle comme le principal objet vers lequel pouvaient le mieux s’élever ses aspirations.
Tous les moments qu’ils avaient de libres, ils les passaient dans leur chère bibliothèque, dans ce petit sanctuaire où l’on n’était pas admis sans difficulté, et où je suis entré une seule fois, il y a déjà bien des années, Dieu sait avec quel respect ! […] Mais l’âme, qui étudie et connaît tout, a le privilége de s’étudier et de se connaître elle-même, de sonder sa destinée, de s’élever de degré en degré jusqu’à son principe et à celui de tous les êtres, jusqu’à la cause éternelle, jusqu’à Dieu.
Dieu m’a fait en cela des grâces dont je n’étois pas digne. […] Avaler le calice tout pur, sans une goutte d’eau et avec plaisir, c’est un bien qu’on ne sauroit trop estimer, c’est ce que la nature ne connoît point et ne veut point connoître : il n’y a que Dieu qui en donne le pouvoir à ceux qui sont à lui. » 2.
C’est l’heure où la nature semble offrir à Dieu son hommage. […] Mon intelligence s’élève à Dieu et donne une voix à la nature, et l’Éternel daigne m’écouter. […] Il supplie Dieu de l’éclairer. […] Et Dieu nous abandonnera si nous abandonnons l’entreprise que nous avions formée en son nom. […] Quel compte terrible va-t-il rendre au Dieu qu’il a trahi !
Oui, il y a un Dieu, un Dieu qui est une véritable intelligence, qui, par conséquent, a conscience de lui-même, qui a tout fait et tout ordonné avec poids et mesure, et dont les œuvres sont excellentes, dont les fins sont adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux.