Lorsque ces sentiments ont été pervertis par l’ignorance, ou dénaturés par le préjugé, la raison peut les rectifier ; et c’est en le comparant avec le goût général, que l’on peut juger s’ils sont ou ne sont pas dans leur état de pureté naturelle.
L’éloquence du barreau est donc plus restreinte, et renfermée dans des bornes infiniment plus étroites que l’éloquence politique ; et le genre judiciaire des anciens ne peut, sous aucun rapport, se comparer à l’état actuel du barreau moderne, qui ne ressemble en rien à celui des Grecs et des Romains.
Elle ne se fait point par récit, mais par une représentation vive, qui, excitant la pitié et la terreur, purge et tempère ces sortes de passions, c’est-à-dire qu’en émouvant ces passions, elle leur ôte ce qu’elles sont d’excessif et de vicieux, et les ramène à un état modéré et conforme à la raison. »Racine lisait δρώντος, et non δρώντων.
Mademoiselle, je voudrais que vous m’eussiez pu voir aujourd’hui dans un miroir, en l’état où j’étais.
Lorsque l’omelette qu’on me faisait fut en état de m’être servie, je m’assis tout seul à une table.
Attendez ; posons bien l’état de la question. […] Avons-nous des prédicateurs qui soient en état d’en faire autant ? […] Leur fuite précipitée lit place à un spectacle plus plaisant : c’était une foule d’écrivains de tout rang, de tout état et de tout âge, qui grattaient à la porte, et qui priaient la Critique de les laisser entrer. […] En l’état où vous êtes, sortir seulement de France pour vingt-quatre heures, c’est s’en bannir pour jamais. […] Voilà l’état de nos richesses de l’esprit comparées à une indigence de plus de douze cents années.
Il se destina d’abord à l’état ecclésiastique, dans lequel plusieurs de ses ancêtres avaient rempli de hautes fonctions de la manière la plus honorable. […] Tel est véritablement l’état de cette question à la fois délicate et subtile : nous allons passer à sa discussion. […] Tel est le point où nous trouvons aujourd’hui le langage ; tel est l’état où il se trouve chez quelques nations depuis plusieurs milliers d’années. […] Comme il n’a pu être originairement formé que par imitation, il devait, dans son état primitif, être très pittoresque. […] L’infinitif briller peut s’appeler le nom du verbe, et n’indique ni temps ni affirmation ; il exprime seulement l’attribut, l’action ou l’état des choses, attribut, action ou état qui seront le sujet des autres modes et des autres temps.