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134. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »

Lorsque ces sentiments ont été pervertis par l’ignorance, ou dénaturés par le préjugé, la raison peut les rectifier ; et c’est en le comparant avec le goût général, que l’on peut juger s’ils sont ou ne sont pas dans leur état de pureté naturelle.

135. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »

L’éloquence du barreau est donc plus restreinte, et renfermée dans des bornes infiniment plus étroites que l’éloquence politique ; et le genre judiciaire des anciens ne peut, sous aucun rapport, se comparer à l’état actuel du barreau moderne, qui ne ressemble en rien à celui des Grecs et des Romains.

136. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94

Elle ne se fait point par récit, mais par une représentation vive, qui, excitant la pitié et la terreur, purge et tempère ces sortes de passions, c’est-à-dire qu’en émouvant ces passions, elle leur ôte ce qu’elles sont d’excessif et de vicieux, et les ramène à un état modéré et conforme à la raison. »Racine lisait δρώντος, et non δρώντων.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11

Mademoiselle, je voudrais que vous m’eussiez pu voir aujourd’hui dans un miroir, en l’état où j’étais.

138. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Lorsque l’omelette qu’on me faisait fut en état de m’être servie, je m’assis tout seul à une table.

139. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Attendez ; posons bien l’état de la question. […] Avons-nous des prédicateurs qui soient en état d’en faire autant ? […] Leur fuite précipitée lit place à un spectacle plus plaisant : c’était une foule d’écrivains de tout rang, de tout état et de tout âge, qui grattaient à la porte, et qui priaient la Critique de les laisser entrer. […] En l’état où vous êtes, sortir seulement de France pour vingt-quatre heures, c’est s’en bannir pour jamais. […] Voilà l’état de nos richesses de l’esprit comparées à une indigence de plus de douze cents années.

140. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Il se destina d’abord à l’état ecclésiastique, dans lequel plusieurs de ses ancêtres avaient rempli de hautes fonctions de la manière la plus honorable. […] Tel est véritablement l’état de cette question à la fois délicate et subtile : nous allons passer à sa discussion. […] Tel est le point où nous trouvons aujourd’hui le langage ; tel est l’état où il se trouve chez quelques nations depuis plusieurs milliers d’années. […] Comme il n’a pu être originairement formé que par imitation, il devait, dans son état primitif, être très pittoresque. […] L’infinitif briller peut s’appeler le nom du verbe, et n’indique ni temps ni affirmation ; il exprime seulement l’attribut, l’action ou l’état des choses, attribut, action ou état qui seront le sujet des autres modes et des autres temps.

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