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177. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Cette époque marque une scission profonde entre les deux partis qui, auparavant, dit Plutarque, n’étaient pas séparés par l’épaisseur d’une feuille.

178. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Qu’un orateur, vieilli au métier, ait consacré à parler de son art les loisirs que lui laissaient la tribune et le barreau, c’est déjà pour nous une rare fortune : mais que cet orateur se soit trouvé être en même temps un philosophe, un poëte, un érudit, un des plus grands écrivains de son siècle, c’est un concours de circonstances heureuses qui ne s’est reproduit, que je sache, à aucune autre époque, et qui donne à ses Traités un prix inestimable.

179. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

. —  Racine fait l’admiration de notre époque. — Il fut le plus beau génie d’un siècle fécond en grands hommes. — Il éleva la tragédie à la plus haute perfection. — Ses ouvrages grandiront avec le temps, car ils sont achevés — Il ressemble à Prométhée… Avis. […] Suivant les auteurs orientaux, tous les ans, à une certaine époque, les huîtres à perles s’élèvent à la surface de la mer et s’entrouvrent pour recevoir la pluie, dont les gouttes forment des perles. […] COMPOSITIONS N° 212. — La Couronne de Marie Une jeune femme avait élevé un petit autel à Marie, au fond d’une vallée solitaire — … elle allait tous les jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles fleurs de la vallée — … Elle avait appris à son fils, dès la plus tendre enfance, à honorer ainsi Marie, et quand l’enfant fut grand, c’est lui qui allait porter la couronne nouvelle sur l’humble autel — … plein d’innocence, de joie et de céleste amour — … Un jour vint où il fallut quitter la ma « son maternelle pour aller en pension- — … Ce jour-là la couronne de Marie ne fut pas renouvelée et l’enfant fut triste — … Il porta ses douleurs au sein du pensionnat — … Le directeur du pensionnat, vieillard à cheveux blancs, sut la cause de la douleur du jeune homme ; et, en le consolant paternellement, il lui donna un rosaire, cette couronne mystique toujours fraîche, pour qu’il l’offrît tous les matins à la reine des anges — Ainsi fit le pieux écolier — … Or, il arriva que le vieillard et l’écolier, traversant un jour une forêt, s’égarèrent au milieu des ténèbres et furent sur le point de tomber entre les mains des voleurs — … Le jeune homme eut peur et dit : Je vous salue, Marie — … Aussitôt une clarté céleste dirigea leurs pas, et tous deux, en effeuillant la couronne mystique, arrivèrent en lieu sûr — … Alors ils prièrent — … En ce moment, une femme entourée d’un groupe d’anges, descendit sur eux — … Elle toucha Le front de son jeune serviteur, prit le rosaire qui se changea en couronne de roses, et remporta dans les cieux — … N° 213. — La Jeune Fille et sa Mère Une jeune fille et sa mère avancée en âge, travaillaient pendant une nuit d’hiver, à la lueur d’une lampe et à la froide chaleur d’un petit brasier — … La jeune fille dit doucement : Ma mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlevé votre pore, je fus inconsolable, mais vous me restiez — … La jeune fille pleurait — … La mère reprit : Nous avons peu, mais nous travaillons, d’autres manquent de pain ; d’ailleurs, avec vous, pourrais-je me plaindre — … Et la jeune fille embrassait sa mère — … Ecoutez, ma fille, reprit encore la mère, tout passe ici-bas, un monde meilleur nous attend — … Quand je vous portais dans mon sein, la vierge Marie m’apparut et déposa entre mes bras un enfant couronné de roses blanches — … C’était vous — … L’hiver n’était pas fini, que la fille et la mère moururent dans les bras l’une de l’autre — … et l’on vit deux formes lumineuses s’élever dans les airs au milieu des cantiques des anges — … N° 214. — Le Trépas d’Amour À une époque de foi où les pèlerinages étaient en honneur parmi les chrétiens, un jeune gentilhomme entreprend un pèlerinage à Jérusalem, pour y visiter les lieux témoins des grands mystères de la vie du Sauveur — … Il parcourut successivement Nazareth, Bethléem, Béthanie ; il n’oublie pas le Jourdain, le désert, le Thabor, puis il suit jusqu’au calvaire la voie douloureuse — … Il descend dans le sépulcre, gravit ta montagne des Oliviers, d’où Jésus s’éleva dans les cieux — … Là, pénétré de douleur, et ne sachant, après avoir suivi pas à pas Jésus, en quels lieux aller sur ta terre, il pousse des soupirs d’amour vers le ciel — … Il meurt, on ouvre son corps, et l’on voit ces paroles écrites sur son cœur : Jésus, mon amour — … Avis.

180. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

On dira qu’à la même époque, dans cette république, deux hommes se sont rencontrés, l’un pour reculer les limites de votre empire, non pas jusqu’aux bornes de la terre, mais jusqu’aux confins du ciel, l’autre pour conserver à cet empire sa capitale et le siège même de sa puissance. […] À cette époque, l’aïeul de Lentulus, un grand homme, poursuivit Gracchus les armes à la main : il reçut même une grave blessure en voulant préserver la république de la moindre atteinte. […] Ainsi donc, pères conscrits, pour me tenir lieu du pouvoir militaire, de l’armée, de la province auxquels j’ai renoncé ; pour remplacer le triomphe et les autres distinctions glorieuses dont j’ai sacrifié l’espérance au devoir de vous défendre, vous et votre ville ; pour me dédommager de ces liaisons de clientèle et d’hospitalité qu’un proconsul se crée dans son gouvernement, et que, même à Rome, j’emploie tous mes moyens d’influence à conserver avec autant de soin que j’en ai mis à les acquérir ; pour prix, dis-je de tous ces sacrifices et de mon dévouement sans bornes à vos intérêts, comme aussi de cette vigilance dont vous voyez aujourd’hui les effets, je ne vous demande rien, sinon de conserver le souvenir de cette époque et de mon consulat tout entier : tant qu’il restera gravé dans vos cœurs, je me croirai entouré d’un rempart inexpugnable. […] dans le temps que l’autorité de notre république, son nom, ses faisceaux, règnent dans Syracuse, un brick de corsaire aborde jusqu’à la place publique et jusqu’aux extrémités de la ville, dont les vaillantes flottes des Carthaginois, à l’époque la plus glorieuse pour leur marine et après des efforts réitérés dans un grand nombre de guerres, n’avaient jamais pu approcher : où la puissance navale du peuple romain, toujours victorieuse jusqu’à votre préture, après tant de guerres puniques et siciliennes, n’a jamais pu pénétrer !

181. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Mais pour que l’éloquence politique acquière généralement cet empire, il faut supposer d’abord que l’ esprit national est généralement bon et sain, comme il l’était dans les beaux siècles de la Grèce et de Rome ; et il faudrait s’attendre à un effet tout contraire, si une nation nombreuse se trouvait tout-à-coup composée de parleurs et d’auditeurs, précisément à l’époque où ayant perdu le frein de la religion et de la morale, elle aurait aussi rompu le joug de toute autorité.

182. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

On croit que c’est à cette époque qu’il composa la Politique. […] À quelle époque fut composée la Rhétorique d’Aristote ? […] Celui du philosophe Stéphanos ou Étienne date d’une époque postérieure à Suidas. […] Les autres font rouler leur poème sur un seul héros, dans les limites d’une époque unique ; mais l’action unique qui en fait le fond se divise en parties nombreuses.

183. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

L'histoire littéraire a pour but de fixer l'époque de la naissance, des progrès et de la décadence des arts et des sciences ; elle se rattache à l'histoire profane.

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