Enfin, il lui fera faire toutes les belles actions, par lesquelles les plus grands hommes pourraient se signaler dans une pareille entreprise, et il le conduira, de cette manière, jusqu’à l’entier achèvement de l’action principale. […] Quand, pénétré d’un sentiment, agité d’une passion, il s’y livre tout entier, et les exprime avec le plus vif enthousiasme, c’est la poésie lyrique.
Vos esclaves me disent que vous êtes enfermé, et que vous ne pouvez m’écouter que d’une heure entière. […] Il dit ailleurs : « Dans cent ans, le monde subsistera encore dans son entier : ce sera le même théâtre et les mêmes décorations ; ce ne seront plus les mêmes acteurs.
Les ambitieux firent venir à Rome des villes et des nations entières pour troubler les suffrages, ou se les faire donner5 ; les assemblées furent de véritables conjurations. […] Ce que je dis est confirmé par le corps entier de l’histoire, et très-conforme à la nature des choses.
Voilà pourquoi nous avons souvent puisé dans ces correspondances intimes où l’être moral se découvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir.
La nuit s’était déjà passée presque entière assez tranquillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et, prêtant l’oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d’en bas, je distinguai ces propres mots du mari : « Eh bien !
Voilà pourquoi nous avons souvent puisé dans ces correspondances intimes où l’être moral se découvre tout entier, sans le vouloir et sans le savoir.
La nature entière se présente sous ce double aspect.
Le sénat gémit ; les chevaliers se lamentent ; Rome entière est en pleurs ; les villes municipales se désolent ; les colonies sont au désespoir ; les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’un citoyen si bienfaisant, si utile, si débonnaire. […] Gens, synonyme de natio, comprend la race entière. […] Si un vase n’est pas pur, tout ce que vous y versez se corrompt. — Integer (de in priv. et tangere), qui n’a point été touché, entier. […] Totus exercitus, l’armée tout entière. — Cunctus se dit de l’assemblage de tous les individus, de toutes les espèces. […] Il se prend pour la porte entière.
Rarement il s’occupe à parer sa pensée ; c’est un soin qui semble au-dessous de lui : il ne songe qu’à la porter tout entière au fond de votre cœur.
La terre, oui, la terre entière est la tombe des grands hommes, et ce n’est pas seulement dans leur patrie que des colonnes et des inscriptions publient leur gloire : gravé dans tous les cœurs, bien mieux que sur la pierre, leur nom pénètre jusque dans les contrées étrangères.
Voici comme Thomas décrit les devoirs et les travaux de l’homme d’état : « Il doit gouverner comme la nature, par des principes invariables et simples ; bien organiser l’ensemble, pour que les détails roulent d’eux-mêmes : pour bien juger d’un seul ressort, regarder la machine entière, calculer l’influence de toutes les parties les unes sur les autres, et de chacune sur le tout ; saisir là multitude des rapports entre des intérêts qui semblent éloignés ; faire concourir les divisions même à l’harmonie du tout ; veiller sans cesse à retrancher de la somme des maux qu’entraînent l’embarras de chaque jour, le tourment des affaires, le choc et le contraste éternel de ce qui serait possible dans la nature, et de ce qui cesse de l’être par les passions ».
Il passe du ciel à la terre, il parcourt la nature entière ; dans la fougue de ses pensées, il ne saisit que les plus remarquables ; il peut se passer de transitions, et laisser dans sa marche un désordre apparent qui produit plus d’effet que l’ordre lui-même.
Voici pourquoi : mon entier désaltère, Mon premier chauffe, et mon second nourrit.
voilà pour traiter toute une ville entière !
Le tout est sur deux rimes ; et le refrain se compose, non pas d’un vers entier, mais du premier ou des premiers mots du premier vers.
Nous insérons dans le deuxième volume cette fable tout entière, que nous regardons comme une des plus admirables de l’auteur.
Cette lettre, dont nous ne pouvons donner qu’un fragment, s’adressait à la France entière, et parle comme la postérité.
Dieu Toute existence émane de l’Être éternel, infini ; et la création tout entière avec ses soleils et ses mondes, chacun desquels enferme en soi des myriades de mondes, n’est que l’auréole de ce grand Être. […] Buffon aimait mieux recommencer un article entier, plutôt que de laisser sortir de sa plume une phrase mal arrondie ou mal sonnante : aussi ses écrits nous offrent-ils une succession de mots et de phrases harmonieusement cadencés.
Molière 1622-1672 [Notice] Molière a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en scène la cour, la ville et la province : bourgeois et nobles, marchands, médecins et hommes de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entêtement, malveillance, vanité, sottise, jalousie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot, son siècle, et avec lui l’humanité tout entière. […] Les grands hommes, Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’acquitter des devoirs complaisants ; A leurs réflexions tout entiers ils se donnent ; Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent.
Cette décadence était trop sensible et trop déplorable en même temps, pour ne pas exciter le zèle de ceux qui, fidèles encore aux bons principes, et admirateurs constants des grands modèles, ne pouvaient voir sans douleur les progrès effrayants du mauvais goût, et l’entier oubli des règles tracées par la nature.
La Judée, par exemple, dont il est question ici, ne présente partout qu’un sol aride, coupé de ravins, hérissé de rochers : pendant les chaleurs de l’été, la terre était impitoyablement dévorée de l’ardeur du soleil ; la privation d’eau y était donc le plus grand malheur que l’on eût à redouter, et la découverte d’une source ou d’un peut ruisseau changeait pour un moment la face entière de la nature, et ramenait aux idées douces de plaisir et de bonheur.
L’historien doit être impartial, c’est-à-dire exposer la vérité tout entière, et rien que la vérité, sans ménagements, sans faiblesse, sans se laisser influencer par l’esprit de secte, de parti ou de système.
Vous m’avez tout donné : la vie et la lumière, Le blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma famille entière ; Moi, je n’ai rien pour vous, mon Dieu, que la prière Que je vous dis matin et soir.
Il ne me reste, après cela, que de prier Dieu qu’il répande sa bénédiction sur l’étude que vous en ferez, qu’il vous préserve de cet esprit de curiosité qui se perd en voulant approfondir des questions vaines, inutiles ou même dangereuses, et qu’il vous inspire ce goût solide de la vérité, qui la cherche avec ardeur, mais avec simplicité, et qui s’occupe tout entier des vérités utiles, bien moins pour les connaître que pour les pratiquer.
Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’occuper une armée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la maison pour obliger le roi à se rendre.
Je viens d’apprendre qu’on l’a pêché, et retiré en partie, le train encore entier, et les places mêmes intactes, mais l’impériale brisée, et le reste bien fracassé et bien bourbeux.
Pour réussir, il est nécessaire de bien concevoir son sujet, de le saisir tout entier, et de l’embrasser dans toute son étendue : si nous le concevons clairement, nous le rendrons de même. […] La scène X tout entière est le meilleur exemple que l’on puisse donner du style précieux, style que Molière, du reste, a si bien tourné en ridicule, et dont il a dit dans le Misanthrope : Ce n’est que jeux de mots, qu’affectation pure ; Et ce n’est point ainsi que parle la nature. […] Un tas de nains difformes, Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ; Et l’aigle impérial qui, jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme.
« Un traité de rhétorique, dit-il, doit être rédigé tout entier au point du vue de l’opinion, etc. » (L. […] Il est établi par nous que la tragédie est l’imitation d’une action parfaite et entière, ayant une certaine étendue. Or il existe telle chose qui est entière, sans avoir aucune étendue. […] Quant à la poésie narrative et traitée en hexamètres, il faut évidemment constituer des fables dramatiques comme dans la tragédie, et les faire rouler sur une action unique, entière et complète, ayant un commencement, un milieu et une fin, pour que, semblable à un animal unique et entier, elle cause un plaisir qui lui soit propre. […] Or, ce que ces acteurs étaient aux yeux de leurs critiques, l’art tout entier (de la tragédie) l’est pour l’épopée.
quel frein contiendrait un vulgaire indocile Qui sait, grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout entier est promis au trépas ?
La Place est touché ; il embrasse le jeune homme, et lui annonce qu’il est le premier de la promotion 5 ; l’École se lève tout entière, et accompagne en triomphe dans la ville le fils du boulanger de Nancy, le général Drouot6.
Les souples moissonneurs, sur le chaume accroupis, Sont cachés tout entiers, comme un nageur sous l’onde ; Leur front noir reparaît parfois sur la mer blonde.
La division des propositions doit être entière, une, précise, claire et graduée. […] C'est aux écrivains romantiques qu'il appartient de laisser voir leur âme tout entière, de nous parler du moyen âge, de la croyance aux fantômes, aux sorciers, et de mêler des scènes bouffonnes à des scènes sublimes, de produire ces contrastes qui ajoutent à l'intérêt. […] L'action doit être grande, une et entière. […] Le plagiat ne change rien aux pensées et aux mots, et pourtant cherche à cacher son larcin. — Si, dans la rédaction des ouvrages classiques, on donne des phrases entières d'un autre auteur, il faut indiquer la source où l'on a puisé.
. ; lisez en entier le Petit Carême de Massillon, et vous verrez combien la mélodie des paroles ajoute à l’éloquence de la vertu.
Le corps s’est trouvé entier dans la dissipation5 de ses membres.
Pour des rubans2, la France entière Fut en proie à de longs débats.
je vous le demande, s’il brave déjà insolemment la Grèce tout entière, que ne fera-t-il pas quand il nous aura successivement tous domptés ? […] En vous montrant dans Démosthène le patriote, le dialecticien passionné, le peintre sobre et vigoureux, vous ai-je représenté l’orateur tout entier ? […] Le combat n’a plus pour théâtre un petit coin de l’Europe, mais l’univers tout entier ; il ne s’agit plus de la prééminence de la Grèce, mais d’un intérêt bien plus vaste, du droit qu’a tout homme de vivre et de mourir libre dans le pays de ses pères.
Par son intelligence, les animaux ont été apprivoisés, subjugués, domptés, réduits à lui obéir à jamais ; par ses travaux, les marais ont été desséchés, les fleuves contenus, leurs cataractes effacées, les forêts éclaircies, les landes cultivées ; par sa réflexion, les temps ont été comptés, les espaces mesurés, les mouvements célestes reconnus, combinés, représentés, le ciel et la terre comparés, l’univers agrandi et le Créateur dignement adoré ; par son sort émané de la science, les mers ont été traversées, les montagnes franchies, les peuples rapprochés, un nouveau monde découvert, mille autres terres isolées sont devenues son domaine ; enfin la face entière de la terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme, laquelle, quoique subordonnée à celle de la nature, souvent a fait plus qu’elle1, ou du moins l’a si merveilleusement secondée, que c’est à l’aide de nos mains qu’elle s’est développée dans toute son étendue, et qu’elle est arrivée par degrés au point de perfection et de magnificence où nous la voyons aujourd’hui.
Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser.
On pourrait y joindre aussi les suffrages d’excellents critiques de nos jours : c’est, a-t-on remarqué, un ouvrage si court, si nourrissant et si pratique, qu’on voudrait, avec madame de Sévigné, le faire passer tout entier dans sa substance et se l’assimiler en quelque sorte.
L’antécédent du relatif est sous-entendu, ou plutôt dont se rapporte à la proposition précédente tout entière.
Abaissez-vous, pliez-vous, appetissez-vous pour vous proportionner à ces enfants ; ne regardez ni avec dégoût ni avec dédain leurs misères, leurs maladies, leur éducation basse et grossière : Jésus-Christ, souveraine sagesse, éternelle raison de Dieu, a choisi pour compagnie et amis en ce monde, des pêcheurs grossiers, ingrats, incrédules, lâches, infidèles ; il a passé sa vie avec eux pour les instruire patiemment : il a fini sa vie sans les redresser entièrement… Les maisons qui ont commencé par des personnes ferventes, simples, mortes à elles-mêmes, ont bien de la peine à subsister longtemps ; on voit encore trop souvent que de grands instituts formés par des patriarches pleins d’un esprit prophétique et apostolique, avec le don des miracles, sont bientôt ébranlés par des tentations ; tout se relâche, tout s’affaiblit, tout se dissipe : la lumière se change en ténèbres ; le sel de la terre s’affadit et est foulé aux pieds : que sera-ce donc d’une communauté qui n’est soutenue d’aucune congrégation, qui est à la porte de la cour, dépendante des rois et des hommes du siècle qui seront auprès d’eux en faveur, qui aura de grands biens pour flatter les passions et pour exciter celles des gens du monde, et qui a été élevée d’abord jusqu’aux nues, sans avoir posé les fondements profonds de la pénitence, de l’humilité et de l’entier renoncement à soi-même ?
À la puissance des attaches humaines s’alliait dans cette tendresse un de ces intérêts éternels qui suffisent à s’emparer de l’être tout entier.
croyez-vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que le Seigneur ne put trouver autrefois en cinq villes toutes entières ?
« Les termes, dit l’Encyclopédie, sont le portrait des idées : un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la rend moins qu’il ne la défigure.
Tout le monde n’est pas roi ou ministre pour avoir besoin des enseignements de l’histoire ; mais il n’est personne qui ne prenne intérêt au jeu des passions, aux portraits de ces grands caractères qui dominent des peuples entiers, à ces alternatives de gloire et d’abaissement que, de près, on nomme la fortune, mais qui, vues de loin et d’ensemble, deviennent la révélation des terribles et mystérieuses lois de l’humanité1.
Les règles de la critique, comme les préceptes littéraires, reposent en entier sur l’expérience, c’est-à-dire qu’elles sont fondées sur l’observation des beautés qui ont paru réunir le plus de suffrages.
Elle ne laisse pas toutefois de se parer, quand il est besoin, quoiqu’elle soit moins curieuse de ses ornements que de ses armes, et qu’elle songe davantage à gagner l’âme pour toujours par une victoire entière, qu’à la débaucher pour quelques heures par une légère satisfaction… L’antiquité appelait cela puiser ses discours dans l’estomac1 et avoir l’âme éloquente : elle a donné cette qualité à Ulysse, après lui avoir donné la doctrine et l’expérience, comme si la vertu de discourir devait être l’effet et la créature2 de celle de connaître et de savoir.
Il s’abattait parfois sur la forêt avec une telle impétuosité qu’il la bouleversait comme une mer, et que je croyais voir la forêt tout entière pivoter et tournoyer sur ses racines comme un immense tourbillon.
Il faut remarquer que le dilemme n’est pas toujours exprimé dans son entier ; souvent la proposition disjonctive est sous-entendue, comme dans l’exemple où Philoclès prouve que les rois sont à plaindre : s’ils sont méchans, etc ;…… s’ils sont bons, etc. Pour que le dilemme fût entier, il faudrait dire : ou les rois sont bons, ou ils sont méchans ; s’ils sont méchans, etc ; …. s’ils sont bons, etc… Donc, etc. […] La première induction contre l’assassin y reparaît toute entière, et elle y produit d’autant plus d’effet, qu’il vient d’en développer toutes les parties. […] Si l’on veut qu’elle soit concluante, l’énumération doit être exacte et entière ; sans quoi on tombera dans l’inconvénient de conclure du particulier au général, ce qui est mal raisonner. […] Les moyens qu’il faut employer pour émouvoir les passions ou pour les apaiser, sont expliqués d’une manière beaucoup plus simple dans le dialogue De Oratore, que nous voudrions répandre tout entier dans cet ouvrage.
Vous serez de sa vue affranchi dans dix jours : La nation entière est promise aux vautours. […] Il faut des châtiments dont l’univers frémisse ; Qu’on tremble en comparant t’offense et le supplice ; Que les peuples entiers dans le sang soient noyés.
Ici, la connaissance des règles est loin de suffire ; ce qu’il faut pour réussir, c’est le génie, c’est l’inspiration, ce sont les conceptions vastes, originales et sublimes, et avec cela le travail d’une vie humaine presque entière. […] Ces épisodes occupent au moins un livre entier.
La poésie se trouve dans la nature entière, dans le monde physique, moral et intellectuel.
Un homme qui vit sans réflexion ne pense qu’aux espaces qui sont auprès de lui, ou qui ont quelque rapport à ses besoins : il ne regarde la terre entière que comme le plancher de sa chambre, et le soleil qui l’éclaire pendant le jour que comme la bougie qui l’éclaire pendant la nuit : ses pensées se renferment dans le lieu étroit qu’il habite.
Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité.
N’est-ce donc rien dans la situation où je suis, que de n’être pas abandonné de l’univers entier ?
Là elle s’arrête, elle triomphe, elle est fière de son audace ; et parce qu’elle a su s’élever au-dessus de ce qu’elle avait écrit, parce qu’elle a considéré et jugé une action en elle-même, indépendamment des définitions de la science, elle se tient pour satisfaite et en possession de la vérité ; elle se hâte d’appliquer à l’homme tout entier le jugement qu’elle a porté sur l’action ; et déjà lasse d’un travail inattendu, elle ne veut voir en lui que l’auteur du crime qu’elle a eu tant de peine à saisir.
« Là, jamais entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs : « Les cris de joie ont leur tristesse, « Et les voluptés leurs soupirs. […] Rome entière noyée au sang de ses enfants.
Nom que l’on donne souvent au peuple de Dieu, comme étant celui du célèbre patriarche, père des chefs des douze tribus qui formaient le corps entier de la nation. […] Rome était alors maîtresse du monde entier ; mais ce trop vaste Empire romain fut divisé, l’an 396 de l’ère chrétienne, en Empire d’occident, dont Rome fut la capitale, et qui fut détruit par les barbares du Nord, l’an 475 ; et en Empire d’orient, qui avait pour capitale Constantinople, et qui fut envahi par Mahomet II, sultan des Turcs, l’an 1463.
Combien de fois n’est-il pas arrivé que deux sentiments contraires se partagent notre âme, que deux opinions, deux points de vue différents divisent des individus ou une assemblée entière ?
Voici un exemple où les rimes sont mêlées et redoublées : Son coursier superbe Foule comme l’herbe Les corps des mourants ; Le héros l’excite, Et le précipite À travers les rangs ; Les feux l’environnent ; Les casques résonnent Sous ses pieds sanglants ; Devant sa carrière, Cette foule altière Tombe toute entière Sous ses traits brûlants, Comme la poussière Qu’emportent les vents.
C’est là que je vous verrai plus triomphant qu’à Fribourg et à Rocroi ; et, ravi d’un si beau triomphe, je dirai en actions de grâces ces belles paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. » Jouissez, Prince, de cette victoire ; jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice.
Parmi ces diverses sortes d’affligés, point ou peu de propos, de conversation nulle, quelque exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité du reste presque entière ; les simples curieux et peu soucieux presque nuls, hors les sots qui avaient en partage le caquet, les questions, le redoublement du désespoir et l’importunité pour les autres.
Sa vie fut presque tout entière domestique et privée, bien que l’amitié de M. de Fontanes l’ait appelé au poste d’inspecteur général de l’Université.
Un seul objet introduit à propos suffit quelquefois pour caractériser une scène entière.
Mais comme il consiste tout entier en similitudes et en contrastes, il entraîne à l’abus des antithèses, à la recherche du piquant et de l’ingénieux, plutôt que du naturel et du vrai.
Pour peu qu’il soit compliqué, il est bien rare qu’on puisse l’embrasser d’un coup d’œil, ou le pénétrer en entier d’un seul et premier effort : on ne peut donc trop s’en occuper ; c’est le seul moyen d’affermir, d’étendre et d’élever ses pensées : plus on leur donnera de substance et de force par la méditation, plus il sera facile de les réaliser ensuite par l’expression. » On peut être embarrassé de commencer son travail, soit parce qu’on entrevoit à la fois un grand nombre d’idées, soit parce que le sujet paraît aride, difficile, et qu’on ne trouve rien à dire.
Le but qui lui est proposé, n’est-ce pas l’émancipation d’une race entière d’hommes qui ne comptaient pas jusqu’ici dans la civilisation ?
Elles enrichissent l’esprit, adoucissent les mœurs, répandent sur l’homme tout entier un air de probité et de politesse : Donc il faut aimer les belles-lettres. […] C’est un entier dévouement au salut de la patrie qui les mène au danger. […] croyez-vous qu’il s’y trouvât seulement dix justes, que le Seigneur ne put trouver autrefois en cinq villes tout entières ? […] quelle admirable opposition entre des armées entières qui ne peuvent soutenir le visage d’Annibal, le peuple romain même que ses regards font trembler, et un faible assassin, tu ! […] Nous invitons à lire en entier, dans l’original, cette péroraison, la plus belle peut-être et la plus touchante que nous devions au génie de ce grand homme.
Le monde entier est le temple consacré à la prière. […] Joie et admiration de l’assemblée entière ; paroles du prince. […] Ce discours eut un entier succès. […] Les Romains, effrayés, lui envoyèrent, pour le fléchir, le sénat tout entier, puis les prêtres, portant entre leurs mains les choses sacrées. […] Alexandre III défendit intrépidement et avec succès l’indépendance de l’Italie, outre l’empereur Frédéric Barberousse ; il gouverna saintement l’église, se fit chérir des Romains et respecter de l’Europe entière.